Extrait - La prochaine fois, ce sera toi!

 
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18 août 2015

Cet automne, Élizabeth Turgeon publie chez Soulières éditeur un suspens qui captivera les lecteurs. Voici le début: 

La prochaine fois, ce sera toi!

Chapitre 1

La sueur perlait sur son front et mouillait ses longues mèches brunes. Son cœur cognait dans ses tempes. Elle fouilla du regard les environs de l’école dans l’espoir d’y apercevoir d’autres élèves. En vain ! La cloche avait déjà sonné.

À bout de souffle et découragée, Marie-Pier secoua la tête. « Il n’y a plus aucune chance pour que j’assiste au cours ! » se dit-elle.

Pourtant, c’était le jour qu’elle attendait avec impatience. Elle avait travaillé d’arrache-pied à la préparation d’un documentaire qu’elle devait présenter aujourd’hui aux élèves de sa classe.

— Si on prend l’escalier des profs, on peut arriver à temps ! lança une voix derrière elle.

Surprise, elle se retourna. C’était Barbara ! Elle aussi avait un cours avec Jeannine...

Marie-Pier regarda sa montre : huit heures vingt-sept, pile. Elles disposaient de trois minutes pour se rendre du rez-de-chaussée au cinquième étage. Après, Jeannine allait fermer la porte et elle n’accepterait plus aucun élève !

— Ça vaut la peine d’essayer ! dit Marie-Pier en ajustant son sac en bandoulière.

Elle entra dans l’école suivie de Barbara... qui perdit aussitôt l’équilibre.

— Vas-y ! Je te suis..., cria cette dernière, tout en s’agenouillant pour lacer son soulier.

Quelques secondes plus tard, Barbara fonçait à son tour jusqu’à une porte sur laquelle était inscrit : « Entrée interdite aux élèves ». Elle l’ouvrit et aperçut l’étroit escalier en colimaçon. Elle tenait toujours la poignée lorsqu’elle entendit :

— Tiens... tiens ! Marie-Pier Daigneault, la plus jolie fille de l’école qui se jette dans mes bras.

Barbara tendit l’oreille, cherchant à deviner qui s’adressait à Marie-Pier.

— Je suis pressée. Pousse-toi de là ! lâcha Marie-Pier d’une voix forte et tremblante de colère. Je dois me rendre à mon cours.

— Pas avant que tu m’embrasses ! Il te reste encore deux étages à monter ! Deux étages... deux baisers.

— Espèce d’imbécile ! Fiche-moi la paix et laisse-moi passer ! cria avec force Marie-Pier.

Barbara immobile, attendait la suite.

— LÂCHE-MOI, TOUT DE SUITE..., hurla soudain son amie.

Puis, plus un mot. Juste un glissement, des bruits sourds, étouffés... répétitifs. Un étrange craquement et le corps de Marie-Pier apparut au détour de l’escalier.

Telle une poupée de chiffon, son amie basculait dans le vide, les bras ouverts.

Vous avez trouvé une faute ? Oui, j'en laisse parfois passer. N'hésitez pas à me la signaler à sophiefaitparfoisdesfautes@sophielit.ca et je la corrigerai ! Merci et bonne lecture ! :-)
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