Invitée par sa cousine Frédérique à la retrouver dans le manoir où elles ont passé un été génial durant leur enfance, Camille arrive au village avec toute sa joie de vivre et son entrain. Mais le manoir est devenu la source de plusieurs rumeurs et les habitants craignent ce lieu qu’ils appellent la « maison du Diable » et Frédérique semble s’être perdue dans la lecture d’un vieux grimoire, refusant de manger les plats à l’ail que lui prépare sa cousine et de sortir le jour…
Bande dessinée fantastique qui joue sur le côté série B de l’histoire, avec un humour décalé qui valse entre horreur et naïveté, Les cousines vampires peut rejoindre tous les publics.
Il n’y a aucun mystère pour le lecteur : Frédérique est devenue une vampire qui tue les habitants du village où elle habite. Le fait est souligné à grands traits, tant dans le physique du personnage que dans le décor, l’épicerie arrivant en tête de liste. Ça pourrait être agaçant, mais mis en parallèle avec la joie de vivre de Camille, c’est absolument délectable.
Le plaisir est au rendez-vous lors de la lecture de cette histoire très cinématographique avec son prélude montrant l’héroïne dans sa décapotable, cheveux au vent, se dirigeant tout droit dans la gueule du loup. Le mélange entre la douce Camille et Frédérique est dosé et fonctionne à merveille, allant plus loin que la simple parodie tout en offrant des moments de pur délire. Si la fin est prévisible, le chemin pour s’y rendre est agréable et passe en un clin d’œil. On en aurait d’ailleurs pris plus !
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