À sept ans et demi, quinze années en âge terrestre, Trish vit sur Mars avec ses parents adoptifs, partageant son temps entre la culture frustrante du lopin de terre qui leur a été alloué par la compagnie dirigeant la planète, l’école et sa passion : le hoverderby. Lorsqu’une place se libère dans une des équipes les plus populaires, Trish n’hésite pas à rater l’école pour se rendre sur place où, même sans dossard et malgré son jeune âge, elle réussit à se démarquer. Malheureusement, elle est prise en grippe par la vedette de l’équipe et cette dernière tente de l’éliminer de la course. Mais quand Trish répare rapidement un soulier endommagé, elle est engagée comme mécano et n’a plus qu’un désir : profiter de la moindre chance pour rejoindre les rangs des patineuses.
Bande dessinée de science-fiction tournant autour de l’univers du hoverderby, mais présentant aussi l’univers détaillé de la vie sur Mars, le premier tome de Trish Trash surprend et entraine le lecteur dans une suite de péripéties captivantes. Le tout est toutefois très dense et vise un public de lecteurs experts.
Dès le début de Trish Trash, on est plongés dans la réalité de cette adolescente, découvrant les conditions de vie sur Mars ainsi que sa passion pour l’hoverderby. Il n’y a pas d’introduction, si bien que les premières scènes sont un peu déstabilisantes alors qu’elle suit différentes conversations, installée dans son tracteur techno, et que le lecteur n’a aucune idée de qui parle. Le tout finit par se préciser et gagne en richesse au fil des planches, mais ce premier tome reste très court, les différentes intrigues étant placées sans être vraiment approfondies, celle autour du sport, mais aussi celle en lien avec la société contrôlant les ressources de la planète et affamant ses habitants ainsi qu’avec le corps martien que l’adolescente a découvert. Néanmoins, il y a là clairement quelque chose d’accrocheur, spécialement avec cette héroïne sportive, déterminée, loyale.
Le petit plus? J’ai beaucoup aimé la fiche explicative à la fin du récit qui, tel un Wikipédia du futur, nous explique l’évolution du sport préféré de Trish, du rollerderby initial à l’hoverderby. Bien fait !
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