Attention, ce livre est le deuxième de la série. Ne gâchez pas votre plaisir et commencez par le premier : La 5e vague !
Ayant survécu aux quatre premières vagues, Cassie, Ringer, Zombie et Sam se retrouvent coincés dans un hôtel dont ils savent qu’ils devront s’éloigner s’ils veulent avoir une chance de survivre. Ringer accepte le défi, mais les embuches sont nombreuses sur son chemin et elle se retrouve bientôt de nouveau prisonnière. Restés derrière, sans nouvelles, les autres doivent aussi se résigner à sortir à leur tour et à affronter ce nouveau monde où ce qu’il reste de leur humanité les met toujours plus en danger. En effet, Vosch a beaucoup d’imagination pour ce qui est de détruire la race humaine et il compte sur Ringer pour développer de nouvelles idées…
Tout à fait dans la veine de La 5e vague, La mer infinie plonge de nouveau le lecteur dans un univers où les apparences sont trompeuses et où une trahison n’attend pas l’autre. Parlant de manipulation psychologique, de loyauté et d’émotions humaines, Rick Yancey propose une intrigue qui se complexifie au fil des pages et s’adresse à des lecteurs avancés.
Les deuxièmes tomes de trilogie sont parfois plus lents, on sent qu’il s’agit de transition, que l’auteur se retient avant les dévoilements finaux, mais ce n’est pas le cas ici. Rick Yancey garde beaucoup d’action tout en prenant un virage vers la manipulation psychologique qui augmente l’angoisse ressentie au fil du récit. Oui, il y a quelques longueurs, notamment avec Cassie qui se questionne sans arrêt sur Evan, mais l’auteur a un peu délaissé les retours en arrière pour offrir aux lecteurs des chapitres courts et rythmés qui font progresser l’action. Il y a toutefois beaucoup de matière à couvrir et, s’il est intéressant de visiter l’esprit de plusieurs personnages puisque cela contribue à nous donner une vision plus large, l’auteur s’éparpille parfois, du moins dans la première partie. En effet, la deuxième se concentre davantage sur Ringer et permet à Rick Yancey d’introduire un nouveau personnage d’impact, le dénommé Razor.
Un peu moins rythmée, cette deuxième partie donne cependant l’occasion de comprendre davantage Ringer, de prime abord froide, distante et franchement antipathique. On s’y attache et… on souffre avec elle. En effet, une trahison n’attend pas l’autre dans le monde de Vosch et la finale, particulièrement explosive et efficace laisse le lecteur au bord de sa chaise. Vivement la suite !
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