Épuisés par les bêtises de leur fils, les parents de Cédric décident de l’envoyer se reprendre en main chez son grand-père. Ce dernier, propriétaire de la dernière station de ski familiale de la Colombie-Britannique, le mont Renard, met immédiatement l’adolescent au travail, l’obligeant à poursuivre ses études par correspondance tout en accomplissant de nombreuses tâches au centre. Si Cédric trouve la situation difficile au départ, il noue rapidement de nouvelles amitiés et comprend qu’il doit se reprendre en main s’il veut donner du sens à sa vie. Et ça tombe bien parce que son grand-père aura besoin de lui pour comprendre d’où viennent les attaques dont le centre semble être la cible…
Ski, Blanche et avalanche traite de mauvais choix, de résilience, de lien familiaux et de ski, mais le roman propose aussi un suspens lié aux accidents qui surviennent régulièrement au centre et dont Cédric et son grand-père doivent découvrir l’origine. Composé de phrases courtes et écrit dans un vocabulaire accessible, le roman convient aux lecteurs intermédiaires.
Roman décidément hivernal, l’auteure entrainant ses lecteurs sur les pentes et dans un le froid, Ski, Blanche et avalanche a plusieurs qualités, notamment le suspens qui fait en sorte que le lecteur est interpelé et veut se rendre à la fin. Malheureusement, je n’ai pas été convaincue. D’une part, on sent beaucoup l’adulte derrière l’adolescent et on croit difficilement au personnage de Cédric. Excepté dans les scènes avec ses parents, on a plutôt l’impression que son personnage d’adolescent difficile ne sert qu’à mettre en relief ce qu’il devient par la suite. Par ailleurs, l’écriture manque de fluidité et de nombreux détails viennent trop souvent briser le rythme du récit. C’est dommage, parce que les romans qui nous entrainent dans les rocheuses canadiennes sont rares et que ce décor est riche en possibilités.
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