Phobos tome 2

Attention, ce livre est le deuxième de la série. Ne gâchez pas votre plaisir et commencez par le premier, Phobos.

Ayant pris la décision de descendre sur Mars malgré tous les risques que cela implique, les douze pionniers découvrent leur nouvel environnement, cette base qui deviendra leur tombe s’ils ne trouvent pas les raisons qui ont causé la mort des animaux qui les ont précédés. Bien entendu, tout doit se faire sans que les spectateurs, toujours des milliards présents derrière les caméras qui suivent leurs moindres mouvements, ou Serena, s’en rendent compte. Sans quoi, leur aventure pourrait être plus courte que prévue. Heureusement, sur Terre, ils ont un allié de poids…

Récit de science-fiction où le suspens grandit au fil des pages, ce deuxième tome de Phobos est davantage ancré sur la psychologie et la manipulation de l’image. Alternant entre les scènes de Mars et celles qui se passent sur Terre ainsi qu’entre quatre types de narration bien définis, Victor Dixen s’adresse aux lecteurs intermédiaires et avancés.

Mon avis

Ce deuxième tome m’a davantage plu que le premier, d’abord parce qu’on quitte enfin la fusée et les rendez-vous planifiés pour découvrir la nouvelle vie sur Mars, ensuite parce qu’il est encore davantage question de survie et de manipulation et, finalement, parce que le stress est déjà très intense au départ et qu’il va en augmentant.

Victor Dixen a bien placé ses pions dans le premier tome et plusieurs personnages qui y étaient secondaires gagnent ici un rôle plus affirmé, venant ajouter de la richesse à l’intrigue principale. On est toujours dans quelque chose de très cliché, dans la personnalité des douze aspirants, parmi lesquels Leanor et Marcus sont les plus nuancés, dans le personnage de Serena aussi, manipulatrice suprême qui veut dominer le monde, mais même si on en est conscient, on est aussi fortement captivé par le récit. Victor Dixen a en effet créé une intrigue complexe et s’amuse à mener ses lecteurs en bateau, les entrainant dans une direction avant de dévoiler un secret qui remet tout en question et fait rebondir l’action, un peu à la manière des séries télé accrocheuses. S’il faut oublier tout concept de crédibilité, ça n’en reste pas moins vraiment efficace!

Une histoire à suivre, donc…

Merci à Robert Laffont pour le roman et à Pierre-Alexandre Bonin pour la révision du billet!