Attention, accrochez-vous, c'est un peu compliqué :
La Princetta de Galnicie a été éduquée par l'Alchonte, un précepteur qui, à l'aide de livres et d'histoires, lui a donné envie de liberté et d'imaginaire. Aussi, quand Malva est convoquée par son père, le Coronador, qui brûle devant elle ses journaux d'écriture, la ridiculise et lui annonce son mariage prochain avec un homme qu'elle ne connait même pas, l'adolescente choisit de fuir. L'Alchonte l'aide et lui permet de filer sur un navire avec sa chambrière, Filomène, mais c'est en fait un piège dans lequel tombent les deux jeunes femmes. Le précepteur sait en effet que les parents de l'unique héritière sombreront dans un profond chagrin lorsqu'ils la croiront morte et qu'il pourra ainsi diriger le royaume.
Son plan n'est toutefois pas une réussite complète puisque Malva et Filomène survivent... quoiqu'elles ne sont pas au bout de leurs aventures! En effet, évitant de peu le naufrage, elles se retrouvent dans des terres inconnues et arides, les Grandes Steppes, où leurs rencontres ne seront pas toujours agréables. Elles réussiront tout de même à envoyer un message en Galnicie et, le Coronador retrouvant un peu d'espoir, envoie des équipages pour voler à leur secours. C'est ainsi qu'Orfeus, le fils d'un grand capitaine, prendra la mer...
C'est donc une histoire d'aventures avec de multiples rebondissements que propose Anne-Laure Bondoux. Le roman s'ancre dans un monde merveilleux, mais les noms rappellent quand même notre monde connu ( l'Andermark et les Terres d'Arémiques pour ne nommer que ceux-là). Il est difficile à résumer, mais il se lit quand même bien, les descriptions alternant avec l'action et les dialogues assez fréquents permettant d'alléger le tout. C'est toutefois une oeuvre pour un lecteur intermédiaire ou avancé entre autres à cause du vocabulaire riche, un peu déroutant d'ailleurs quand vient le temps de parler de la vie sur le bateau parce que tous ne connaissent pas les termes marins. En même temps, c'est ce qui fait la beauté de ce roman, l'impression de plonger complètement dans cet univers.
Mon avis
J'ai beaucoup aimé cette réflexion sur la destinée et les choix de nous faisons à propos de notre propre vie ainsi que l'impact que ces derniers ont sur la vie des autres.
Anne-Laure Bondoux a un style particulier, une façon d'emmener le lecteur dans des contrées imaginaires. La Princetta et le capitaine, c'est une longue lecture, mais elle tient en haleine parce qu'elle est inventive et que les personnages sont attachants, hauts en couleur et complets, en ce sens où ils ont tous une histoire, des racines, des raisons d'être.
J'ai aussi beaucoup aimé la fin. Je ne veux pas la révéler ici parce que ce serait gâcher le plaisir, mais, lecteurs, ne prenez rien pour acquis avant la dernière page, l'auteure ayant choisi de nous surprendre!
À lire!
Merci à Amélie pour la suggestion!
Billet corrigé par Antidote 9 juste avant d'être publié par Sophie le 12 mai 2011.
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La Princetta et le Capitaine
Anne-Laure Bondoux
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J'ai lu ce roman il y a deux ans, et je me rapelle encore de l'histoire! C'est un livre que j'ai particulièrement aimé, et je le conseille!
Amélie, grande lectrice