Encore une fois cette année, Maxence est obligé d’aller passer l’été avec sa famille à Ronde-Vallée, petit village perdu où il n’y a rien à faire. Strictement rien. Sauf aller manger une crème glacée en espérant croiser la jolie Jessica… C’est en se rendant chez le glacier avec sa sœur Emma que Maxence remarque quelque chose d’inhabituel. Un chien mort dans un fossé, dont l’intérieur semble être disparu… l’œuvre de charognards? Puis c’est un homme, devant la crèmerie, qui s’écroule, paralysé. Ainsi que la femme qui s’agenouille à côté de lui pour l’aider. Rapidement, Maxence et Emma comprennent que ce sont des moustiques qui sont responsables de ces morts. Des moustiques voraces et meurtriers qui arrivent à s’infiltrer partout, même dans les corps des humains, dont ils mangent l’intérieur. Sauve qui peut!
Après avoir été davantage dans l’humour, Jocelyn Boisvert plonge dans le roman d’horreur avec ce livre court et dense où le rythme est soutenu. Accessible à tous, il peut être conseillé aux lecteurs récalcitrants qui apprécieront son efficacité!
Oh la joie et le bonheur de lire ce livre! Enfin, pas directement, parce que, comme le dit Jocelyn Boisvert dans la vidéo de présentation, il y a beaucoup de personnages qui meurent et ce n’est clairement pas un récit qui rend joyeux, mais c’est le genre de roman que je cherchais depuis longtemps : court, efficace, une histoire qui se tient bien en 120 pages, qui fait frissonner et ne se termine pas en queue de poisson, un roman à conseiller pour les lecteurs plus difficiles qui ne sont pas attirés par les gros livres, mais aiment bien l’horreur, pour les cercles de lecture aussi. Bref, je l’ai et je suis heureuse!
On n’est pas dans l’horreur pure et dans le dégoutant, mais les moustiques sont bien assez effrayants pour qu’on regarde d’un air nouveau ceux qui se réveillent dans nos jardins à l’approche de l’été. En si peu de pages, il ne fallait pas perdre de temps pour installer l’intrigue et Jocelyn Boisvert le fait très bien, plaçant simplement un cadre avant de plonger dans le cœur de son récit, avec les morts qui s’empilent et la tension qui monte alors que Maxence et Emma, s’étant réfugiés dans un dépanneur, comprennent que personne ne viendra les aider, les secours ne les prenant pas au sérieux… ou succombant aux piqures meurtrières avant de se rendre jusqu’à eux.
Bien que l’idée soit difficile à croire, son traitement est particulièrement réfléchi et sa finale, bien que rapide, est complète et ne crée pas de frustrations comme souvent dans les romans très courts. Chapeau!
Voici la bande annonce :
Bande-annonce du roman Les moustiques from Jocelyn Boisvert on Vimeo.
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moi honnetement je trouve que le livre est excellent mais je pense que le sujet est vague genre vous pouvez arranger le debut du livre mais ou sinon le livre est excellent