Ma vie cachée

Estella Goodwine a été témoin d’un meurtre et témoignera en cour contre un influent membre du cartel de la drogue de Philadelphie. Pour assurer sa sécurité, le programme de protection de témoins l’envoie dans une petite ville perdue du Nebraska. Elle devient Stella Gordon, doit habiter chez une policière à la retraite qui a décidé de se la jouer dure et se trouver un travail. Tout ce qu’Estella ne connaissait pas, avec sa mère toxicomane qui vivait avec elle comme une colocataire et se rachetait de ses absences par des cadeaux hors de prix. Tout ça en étant séparée de Reed, son amoureux. Tout ça alors que le voisin, Chet, est absolument mignon, drôle et sensible. Tout ça pendant qu’un tueur la cherche… et que son caractère pourrait bien faire en sorte qu’elle se mette les pieds dans les plats rapidement.

Avec ce récit entre roman d’amour et suspens, Becca Fitzpatrick parle d’amour, de famille et de secondes chances, mais dépeint aussi deux facettes distinctes des États-Unis, avec les différences marquées entre la ville et la campagne. Assez long, il convient aux lecteurs intermédiaires.

Mon avis

Après avoir être entrée dans le monde de la littérature jeunesse via une romance paranormale avec la série Hush Hush, Becca Fitzpatrick plonge cette fois dans une intrigue beaucoup plus réaliste... tout en gardant sa passion pour l’amour. Ma vie cachée n’est pas le roman de l’année (l’écriture n’est pas marquante, il y a certaines intrigues parallèles qui se perdent en cours de route et quelques gros fils sont tirés pour la finale), mais il faut reconnaitre que l’auteure américaine sait comment construire un arc narratif pour garder le lecteur captif.

L’intrigue principale se tient bien et joue sur différents tableaux, il y a assez de zones d’ombre pour titiller la curiosité et une bonne gestion des rebondissements. Il y a des personnages de « vilains » diversifiés, une héroïne qui évolue et sort enfin de sa coquille (et enlève ses œillères de petite bourgeoise de la ville), une histoire d’amour… Bref, c’est un livre qui offre un bon divertissement!  

Merci à Pocket jeunesse pour le roman et à Pierre-Alexandre Bonin pour la révision du billet!