Billet rédigé par Anne-Marie Roy, bibliothécaire scolaire
Attention, cette bande dessinée est la deuxième de la série. Commencez par la première : Atlas ne répond plus.
Guadalupé et Jimmy poursuivent leurs missions pour le compte de la Fondation Tornado, une organisation philanthropique qui vise à favoriser la recherche scientifique libre pour la protection de la biodiversité. La première mission se déroule dans les profondeurs océaniques où les deux aventuriers doivent récupérer un coffre dans une épave échouée, et ce, pour le compte des services secrets canadiens. Rapidement, la situation tourne au vinaigre, car un mystérieux homme d’affaires tente de les faire échouer en envoyant ses hommes de main sur place et en réutilisant le robot Atlas (voir tome précédent) à son avantage. Jimmy et Guadalupé devront utiliser toute leur ingéniosité et leurs habiletés physiques afin de se sortir de cette délicate situation.
La seconde aventure se déroule au Guatemala, où les aventuriers tenteront de récupérer une stèle provenant d’un temple maya avant de se retrouver sur la banquise du Pôle Nord à la base canadienne Dansereau pour effectuer quelques relevés scientifiques. La présence d’un ours polaire donnera de bonnes palpitations à Jimmy, qui devra user de son physique de gorille pour espérer quitter le pôle en un morceau.
Finalement, de retour à Montréal, c’est au tour de Guadalupé de se retrouver dans le pétrin, elle-même victime d’un kidnapping. Jimmy pourra-t- il la libérer ? Connaitrons- nous l’identité et les motifs du kidnappeur ? C’est ce que le dernier épisode de ce tome vous révélera.
Bande dessinée d’aventures au rythme effréné, ce nouveau tome de la série risque de plaire à un public relativement jeune étant donné la rapidité des aventures proposées.
J’ai beaucoup apprécié le premier tome de cette série et j’attendais avec impatience la suite des aventures de ce duo atypique. La vérité est que j’ai été vraiment déçue.
L’impression qui subsiste après la lecture est un sentiment d’inachevé. C’est comme si le scénariste avait eu trop d’idées et qu’il avait voulu toutes les exploiter en même temps : il en résulte de très courtes histoires où il n’y a aucune place pour aller en profondeur ou pour faire monter la tension, ce qui rendrait l’ensemble plus captivant. Ça tire dans tous les sens. Il manque un fil conducteur solide afin de bien relier les aventures les unes avec les autres et afin de donner du sens à la quête des deux aventuriers. De plus, les blagues tombent à plat puisqu’elles visent des lieux communs, comme celle du frère protecteur qui veut et ne veut pas que les autres remarquent le physique attrayant de sa sœur.
Côté illustration, les planches sont somme toute dynamiques et vivantes, bien que le trait soit très conventionnel. Les couleurs vives sont attrayantes, mais à certains endroits elles gagneraient à être plus sombre afin d’ajouter une touche dramatique aux moments de tension.
Bref, ce tome de Jimmy Tornado ne m’a pas convaincue. Pourtant, tous les ingrédients du succès sont là, il faut juste prendre le temps de les choisir soigneusement... et de bien raconter ses histoires.
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