Katarina Bishop a fui sa famille pour aller étudier dans un riche collège. Toutefois, lorsque son père est en danger, elle n'a pas d'autre solution que de retourner dans le giron familial et de reprendre ses habitudes de voleuse d'oeuvres d'art de haut niveau. En effet, son père est accusé par le mafioso Arthur Taccone d'avoir volé cinq de ses toiles préférées, gardées dans un véritable bunker. Pour le sauver, Katarina n'aura d'autres choix que de se créer une équipe afin de retrouver celui qui a fait le coup et de le voler à son tour. C'est un défi difficile à relever pour un groupe d'adolescents, même si ceux-ci ont été élevés dans l'art du vol, d'autant plus que celui qui a commis le vol semble être un fantôme, qu'il semble avoir planqué les tableaux dans un des musées les plus sécurisés du monde et qu'Interpol surveille M. Bishop et son entourage...
Le roman est construit comme un puzzle dont les différentes pièces se mettent en place au fil des chapitres, laissant le suspens durer. Outre l'intrigue principale, l'auteure a pris le temps de créer une intéressante dynamique entre les personnages et les différents flirts laissent entrevoir une possible romance pour la suite. Attention toutefois pour les lecteurs débutants, le personnage principal ayant tendance à commencer une idée ou une phrase sans la terminer, il y a quelques passages plus confus où il faut faire ses propres liens.
Mon avis
Dès le début, j'ai pensé à la série de films Danny Ocean qui réunit toute une clique de voleurs de différents milieux et avec différentes spécialités. C'est un peu le cas ici, à la différence que cette équipe que monte Kat est composée d'adolescents. Ils ont toutefois les moyens de leurs ambitions et rien de semble être à leur épreuve. C'est une histoire qui est donc clairement invraisemblable, mais divertissante à souhait, et dont les droits ont d'ailleurs été achetés afin d'en faire un film.
J'ai personnellement trouvé l'intrigue bien ficelée. Les chapitres sont courts et prennent la forme d'un décompte jusqu'au jour J où Katarina doit rendre des comptes à Arthur Taccone, entrainant le lecteur dans une foule de pays (cette notion de déplacement géographique est prometteuse, mais elle ne me semble pas avoir été utilisée à son plein potentiel puisqu'il se passe à Vienne des choses qui auraient pu se passer aussi à Rome, Paris ou Londres et vice versa). L'intérêt est grandement porté par les personnages principaux qui, même s'ils sont des malfaiteurs, attirent la sympathie et donnent l'envie de les voir réussir. En outre, les touches d'humour dispersées dans le livre allègent l'atmosphère.
C'est donc une lecture parfaite pour l'été! Qu'en pensez-vous? Le tome deux est sorti et il est aussi très chouette. Le billet complet est ici!
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