Les zombies de la conquête

 
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Sophie a apprécié ce livre

Alors que les Français sentent qu’ils perdent la bataille des plaines d’Abraham, un prêtre sort une poupée vaudou de son sac, prononce une incantation magique et enfouie l’objet dans le sol.

Des années plus tard, alors que cette bataille n’est plus qu’un élément de l’Histoire enseigné à l’école secondaire, d’étranges personnages réapparaissent dans les rues de Québec. Des hommes aux habits d’antan, déchirés, des soldats venus venger la défaite. Harry en croise d’ailleurs un au moment où il découvre les recherches secrètes de son père. Avant sa mort, ce dernier a enquêté sur des apparitions de cette sorte et il a légué à son fils la responsabilité de retrouver les parties de la formule qui permettra à ces âmes errantes de disparaitre avant de causer trop de dégâts. Aidé de son amie Juliette, Harry se lancera dans une chasse au trésor dans le Vieux-Québec pour retrouver les indices qui lui permettront d’anéantir les zombies, mais quelqu’un ne souhaite pas qu’il y arrive…

Louis Laforce mélange ici Histoire du Québec, enquête et zombies dans ce roman dans lequel le Vieux-Québec semble aussi faire partie des personnages principaux. Avec cette intrigue dense et assez complexe, il s’adresse aux lecteurs intermédiaires et avancés.

Mon avis

Il y a de chouettes choses dans ce roman, et une couverture assez réussie, mais je ne suis pas convaincue. D’abord, l’aspect visuel intérieur est un peu dérangeant. Les paragraphes sont collés, la typo est datée, on a une impression d’étouffer, ce que n’aide pas le texte, assez complexe. Je ne parle pas assez de l’expérience de lecteur dans mes critiques et ici il me semble que c’est ce qui fait défaut. Le texte semble plus lourd étant donné l’aspect visuel, et ça donne moins envie, malgré une prémisse vraiment intéressante.

Une histoire de zombies dans la capitale, une chasse aux trésors dans le Vieux-Québec, un lien avec l’Histoire et une touche de surnaturel et un mélange de langue, les protagonistes montrant bien que, parfois, le français et l’anglais cohabitent dans les mêmes phrases… il y a là les ingrédients d’une excellente histoire. Mais on passe un peu à côté, comme si l’auteur n’avait été au bout de son histoire. En filigrane derrière la bataille des plaines, il y a en effet celle de la langue, qui continue d’être d’actualité au Québec, et qu’on aborde ici avec un souci d’égalité et une neutralité qui fait qu’au final le propos est trop adouci. L’aventure reste chouette, et je m’imagine très bien lisant la dernière partie du roman dans le Vieux-Québec même pour faire le tour des monuments mentionnés, mais il manque cette touche de je-ne-sais-quoi pour en faire un roman qui marquera.  

Merci aux éditions Pierre Tisseyre pour le roman!

Billet corrigé par Antidote 9 juste avant d'être publié par Sophie le 1er mai 2018.

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Les zombies de la conquête
Louis Laforce
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