La marque rouge

 
  • Geneviève Bossé n'a pas vraiment aimé ce livre
     
  • Partager ce billet
     
  • Fiche technique
Geneviève Bossé n'a pas vraiment aimé ce livre
Billet rédigé par Geneviève Bossé, enseignante

« Le monde tel que nous l’avons connu a disparu. »

Une bonne partie de la cité d’Isafjur a été détruite et la période de reconstruction débute. Louyse et ses douze compagnes de classe contribuent aux travaux, aidées par un groupe de garçons dans lequel se trouve le mystérieux Dras. Les adolescents se côtoient et une certaine routine s’installe même si leurs préoccupations demeurent très présentes. Entre autres, ils désirent changer les traditions qui empêchent le mariage. Toutefois, la menace rôde toujours et Louyse doit rapidement apprendre à utiliser ses pouvoirs même si elle se sent constamment épiée et suivie. La Mort prend diverses formes et les survivants se méfient de plus en plus.

Deuxième tome de la série, le roman La marque rouge présente une histoire dense au propos parfois complexe qui nécessite une bonne concentration. Les nombreux personnages et le vocabulaire relevé sont des exemples d’éléments qui compliquent la lecture. Le roman s’adresse donc à des lecteurs intermédiaires.

Mon avis

Je ne m’aventure pas souvent dans le monde de la fantasie, et malheureusement, La marque rouge n’a pas réussi à me charmer. Mythologie, mystère et magie sont bel et bien regroupés dans le monde dans lequel vit Louyse, mais la densité des propos rend la lecture parfois ardue. Le nombre élevé de personnages et les changements de narrateur oblige le lecteur à arrêter pour s’assurer de bien comprendre de qui il est question. Toutefois, le personnage principal, Louyse, évolue dans cet univers avec beaucoup de facilité, elle qui constate que ses pouvoirs jouent un rôle dans la mission que les autorités lui confient. Louyse démontre une force de caractère hors du commun et elle porte sur ses épaules la survie de son peuple. Elle est un très beau modèle de détermination et de résilience. Quant à son penchant masculin, Dras, il occupe un rôle de second plan et c’est dommage, car sa personnalité et ses qualités font de lui un adolescent attachant.

L’univers dans lequel évoluent les personnages est bien décrit et le lecteur peut s’imaginer les lieux s’il est bien concentré, car beaucoup de détails accompagnent les passages descriptifs et ces derniers permettent de créer une atmosphère où la tension et les ténèbres trouvent toujours leur place. Malgré cette noirceur, une certaine lumière irradie de l’histoire, ce qui laisse place à l’espoir d’une vie meilleure.

Merci aux éditions Scrinéo pour le roman!

Billet corrigé par Antidote 9 juste avant d'être publié par Geneviève Bossé le 19 juin 2018.

Vous avez aimé le billet ? Procurez-vous le livre…

La marque rouge
Ruberto Sanquer
sur leslibraires.ca.
Vous avez trouvé une faute ? Oui, j'en laisse parfois passer. N'hésitez pas à me la signaler à sophiefaitparfoisdesfautes@sophielit.ca et je la corrigerai ! Merci et bonne lecture ! :-)

Ajoutez votre voix à la conversation

Nouveau commentaire

(ne sera pas affiché)
Votre commentaire :

Ce site aime la langue française, merci de ne pas trop la maltraiter dans votre commentaire.
ANTI-SPAM : Combien font 2-1, écrit en lettres ?
Réponse : (indice : entrez un chiffre inférieur à deux)
• • • •
La marque rouge
Ruberto Sanquer