« Le monde tel que nous l’avons connu a disparu. »
Une bonne partie de la cité d’Isafjur a été détruite et la période de reconstruction débute. Louyse et ses douze compagnes de classe contribuent aux travaux, aidées par un groupe de garçons dans lequel se trouve le mystérieux Dras. Les adolescents se côtoient et une certaine routine s’installe même si leurs préoccupations demeurent très présentes. Entre autres, ils désirent changer les traditions qui empêchent le mariage. Toutefois, la menace rôde toujours et Louyse doit rapidement apprendre à utiliser ses pouvoirs même si elle se sent constamment épiée et suivie. La Mort prend diverses formes et les survivants se méfient de plus en plus.
Deuxième tome de la série, le roman La marque rouge présente une histoire dense au propos parfois complexe qui nécessite une bonne concentration. Les nombreux personnages et le vocabulaire relevé sont des exemples d’éléments qui compliquent la lecture. Le roman s’adresse donc à des lecteurs intermédiaires.
Je ne m’aventure pas souvent dans le monde de la fantasie, et malheureusement, La marque rouge n’a pas réussi à me charmer. Mythologie, mystère et magie sont bel et bien regroupés dans le monde dans lequel vit Louyse, mais la densité des propos rend la lecture parfois ardue. Le nombre élevé de personnages et les changements de narrateur oblige le lecteur à arrêter pour s’assurer de bien comprendre de qui il est question. Toutefois, le personnage principal, Louyse, évolue dans cet univers avec beaucoup de facilité, elle qui constate que ses pouvoirs jouent un rôle dans la mission que les autorités lui confient. Louyse démontre une force de caractère hors du commun et elle porte sur ses épaules la survie de son peuple. Elle est un très beau modèle de détermination et de résilience. Quant à son penchant masculin, Dras, il occupe un rôle de second plan et c’est dommage, car sa personnalité et ses qualités font de lui un adolescent attachant.
L’univers dans lequel évoluent les personnages est bien décrit et le lecteur peut s’imaginer les lieux s’il est bien concentré, car beaucoup de détails accompagnent les passages descriptifs et ces derniers permettent de créer une atmosphère où la tension et les ténèbres trouvent toujours leur place. Malgré cette noirceur, une certaine lumière irradie de l’histoire, ce qui laisse place à l’espoir d’une vie meilleure.
Sophielit est partenaire des Librairies indépendantes du Québec (LIQ). Cliquez ici pour plus d'informations sur ce partenariat.
Nouveau commentaire