« La faiblesse n'est qu'un déguisement. Porte-le lorsque tu veux leur montrer que tu es humaine, mais jamais quand tu as des doutes. »
Alina a réussi à s’enfuir, mais l’ombre du Darkling n’est jamais loin et la jeune femme sait qu’un jour ou l’autre, elle devra l’affronter, ne serait-ce que pour empêcher le Darkling de tout détruire. Retrouvés, capturés, ils sont toutefois sauvés par Sturmhond, un corsaire à la limite de la folie. L’homme semble aussi avoir Ravka sur le cœur et il est bien décidé à convaincre Alina de l’aider à sauver le royaume. Pour y parvenir, cette dernière devra toutefois s’approcher encore plus des sources de pouvoir…
Deuxième tome de la série, Le dragon de glace continue dans la même lignée en offrant une aventure de fantasy haute en couleurs et rythmée par de surprenants rebondissements. Complexe, le récit s’adresse aux lecteurs avancés.
Je suis une admiratrice avouée de Leigh Bardugo et si j’ai mis autant de temps à lire ce livre, c’est qu’il était coincé dans le garage de mes voisins (longue histoire…). Parce qu’en finissant le premier tome de cette série, je savais déjà que je lirais la suite (comme je sais maintenant que le tome 3 DOIT arriver entre mes mains). C’est une histoire captivante, menée de main de maitre, avec de nombreux rebondissements, des émotions, des descriptions efficaces (Leigh Bardugo explore davantage l’univers ainsi que la mythologie de Ravka), des liens entre magie et science qui se renforcent (riche !) et une psychologie qui évolue au fil de l’intrigue.
Les tomes 2 sont toujours un peu casse-gueule parce qu’on a perdu la surprise du premier et on n’est pas encore au feu d’artifices final. Il faut donc concocter une intrigue qui offre de grands moments… tout en sachant qu’on met la table pour la suite. Ici, le principal intérêt est le nouveau personnage qui vient donner une nouvelle dynamique à l’ensemble (et malheureusement créer un nouveau triangle amoureux dont on n’avait pas vraiment besoin) : Sturmhond, un corsaire surprenant (dont je ne dirai rien de plus pour ne pas gâcher la surprise) aux multiples ressources qui permet à Alina de trouver la force pour s’opposer au Darkling.
Petit bémol toutefois (et encore une fois dans ce genre de série), l’héroïne est un petit peu trop à la merci des décisions des hommes qui l’entourent. Son cœur la trahit parfois et, si ça lui donne une fragilité qui pourrait rendre plus crédible le personnage, c’est aussi un peu énervant.
Oui, on peut montrer qu’une héroïne est fragile, mais il y a des limites. Enfin, je râle, je râle, mais une fois lancée j’ai eu beaucoup de mal à m’arrêter de lire et j’attends la conclusion avec GRANDE impatience. Vraiment, une chouette série!
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