Autoboyographie

 
  • Sophie a apprécié ce livre
     
  • Partager ce billet
     
  • Fiche technique
Sophie a apprécié ce livre

Quand les parents de Tanner quittent la Californie pour une ville mormone en Utah, la vie du garçon prend une étrange tournure. Bisexuel assumé, Tanner doit « retourner dans le placard », du moins publiquement, pour ne pas trop créer de remous dans cette société ultra conservatrice. Mais voilà, lors de son premier cours d’écriture créative (où il a été trainé de force par sa meilleure amie Autumn), il a un coup de foudre pour l’assistant du prof, Sebastian, ancien élève qui a signé un contrat d’édition suite à la remise de son manuscrit l’année précédente. Incapable d’imaginer que l’histoire pourrait bien se passer, d’imaginer qu’il a ne serait-ce qu’une chance avec ce fils de pasteur, Tanner extériorise son amour dans son récit… que Sebastian est chargé de relire. Et tout devient électrique…

Dans ce roman, Christina Lauren parle d’amour, d’acceptation de soi, d’homosexualité et de bisexualité dans un contexte plutôt original, soit celui de l’église mormone.

Mon avis

J’avais lu beaucoup de bien sur ce roman, mais au début je suis restée un peu sceptique. J’ai même cru un moment être dans un mauvais Harlequin (oui, oui). En fait, dès que Sebastian entre dans la pièce, Tanner décrit la lumière sur son visage, ses abdos, se pâme d’amour et… ça m’énerve. D’autant que, comme la relation met du temps à se construire, ces moments de rêveries sont très présents et deviennent lourds. Heureusement, plus on entre dans le récit et moins ils semblent ressortir, plus le reste prend de l’importance et plus on prend gout à l’histoire. D’abord pour les personnages, tous crédibles (j’ai eu un coup de cœur pour la mère de Tanner (qui ne cesse de lui remettre des autocollants célébrant la liberté d’être et de choix)), puis pour le contexte religieux, surprenant au départ (il faut savoir que l’église mormone condamne l’homosexualité) qui donne une grande originalité au roman ainsi que de la profondeur aux tiraillements profonds que vie Sebastian. C’est un roman qui est en définitive très fleur bleue, mais qui peut aussi aider ceux qui se reconnaitront dans les personnages et offrir une lecture parfaite pour les amateurs de romance.

Le petit plus ? Le rapport à l’écriture prend aussi une grande place dans le récit. Si on est moins dans l’explication technique que ce n’est le cas avec Comment je suis devenu cannibale et La théorie de l’iceberg, les amateurs de lecture et d’écriture y trouveront néanmoins leur compte.  

Merci à Hugo New Way pour le roman et à Pierre-Alexandre Bonin pour sa révision du billet!

Billet corrigé par Antidote 9 juste avant d'être publié par Sophie le 10 janvier 2019.

Vous avez aimé le billet ? Procurez-vous le livre…

Autoboyographie
Christina Lauren
sur leslibraires.ca.

Si vous avez aimé, vous pourriez être tenté par...

James
James
Vous avez trouvé une faute ? Oui, j'en laisse parfois passer. N'hésitez pas à me la signaler à sophiefaitparfoisdesfautes@sophielit.ca et je la corrigerai ! Merci et bonne lecture ! :-)

Ajoutez votre voix à la conversation

Nouveau commentaire

(ne sera pas affiché)
Votre commentaire :

Ce site aime la langue française, merci de ne pas trop la maltraiter dans votre commentaire.
ANTI-SPAM : Combien font 2-1, écrit en lettres ?
Réponse : (indice : entrez un chiffre inférieur à deux)
• • • •
Autoboyographie
Christina Lauren