Shadowscent

Quand le prince Nisaï s’écroule sur le sol lors de du terrible incendie des Dakhaï, près de la grande Prêtresse qui semble avoir donné sa vie pour le protéger, l’équilibre du royaume est en jeu. Son père étant atteint par l’Affliction et incapable de régner, l’Héritier était essentiel et il doit être sauvé à tout prix.

Sur les lieux, il y a Rakel. Celle-ci accumule les malchances, toujours au mauvais endroit au mauvais moment est tout de suite soupçonnée. Mais la jeune fille qui possède un nez hors du commun pourrait bien plutôt être la clé de l’antidote… si on lui en laisse la chance. Lancé à ses trousses, celui qu’on appelle le Bouclier croit, pour une raison obscure, en son innocence et accepte de l’aider dans sa quête pour rendre la vie au prince Nisaï. Mais le temps est compté et tous ne souhaitent pas voir l’héritier monter sur le trône…

Les odeurs sont au cœur de ce récit fantastique qui propose une aventure riche en rebondissements. Abordant les thèmes de la confiance, de la loyauté et des complots, le roman vise les lecteurs intermédiaires et avancés.

Mon avis

Commençons par le positif : l’univers créé est riche et tout ce qui tourne autour des odeurs apporte vraiment une couleur particulière au récit. Rakel possède un nez hors norme et ses talents lui permettent de se tirer des nombreux pièges dans lesquels elle semble attirée sans arrêt. Personnage féminin déterminée et pleine de ressources, elle est aussi crédible dans ses fragilités alors qu’à ses côtés, le Bouclier est par ailleurs nuancé. Il y a la droiture et la froideur apparente du « soldat » en lui, mais aussi des émotions à fleur de peau qui permettent, notamment, à une histoire mignonne de se créer entre les deux, alimentant l’intrigue principale du même coup. Mais… mais il y a de trop nombreuses facilités scénaristiques : ça devient pénible de voir que les personnages tombent toujours sur LA bonne personne pour les mener à chacun des ingrédients, juste au bon moment pour leur permettre dans un piège… qui sera déjoué grâce à un autre lapin tiré d’un chapeau. Et l’histoire d’amour est un peu trop prévisible pour être vraiment efficace. Bref, si le monde est inventif et que j’ai été néanmoins été captivée par l’intrigue (dont la fin, pour le moins frustrante, donne envie de lire la suite), j’aurais préféré quelques difficultés supplémentaires au nombre de péripéties.  

Merci à De la Martinière J. pour le service de presse!