La maison sans sommeil

Paul n’était déjà pas ravi de devoir laisser ses amis pour déménager dans cette autre ville, cette autre maison, mais les choses empirent quand il se met à entendre une voix à son oreille, puis à faire des cauchemars qui vont de pair avec des crises de somnambulisme. Qu’est-ce qui l’attire sans cesse dans cette cave qui change d’apparence dans ses rêves ? Et qui est cette fille aux orbites vides qui l’attend sur une chaise… heureusement, ses nouveaux copains sont là pour l’aider à comprendre avant qu’il soit trop tard !

La nouvelle collection Hanté des éditions Casterman propose des récits qui misent sur les peurs de ses lecteurs, les entrainant dans des univers où la frontière entre le réel et les cauchemars devient floue. Ce récit de Benoit Malewicz s’adresse à tous les lecteurs, dès 10 ans (mais peut aussi plaire aux plus âgés).

Mon avis

Les jeunes lecteurs sont souvent à la recherche de frissons, cherchant le livre qui pourra les effrayer suffisamment, mais pas trop. Un bon dosage est donc de mise et Benoit Malewicz relève le défi avec brio dans ce récit qui met en scène un jeune garçon qui perd peu à peu pied dans l’univers de la peur alors qu’il emménage dans une maison hantée. L’auteur a su bien rythmer son récit alors que différents éléments viennent amplifier l’ambiance de peur qui règne dès le départ. La voix qui murmure à l’oreille de Paul, la description efficace de la cave, les crises de somnambulisme et la description de la jeune fille sur la chaise, les fissures qui apparaissent, jusqu’à cette nuit où tout bascule. Si on vise ici de base un public de 10 à 12 ans, donc qu’on ne tombe pas dans l’horreur trop intense, c’est quand même un récit fort efficace qui peut plaire aux lecteurs plus âgés à la recherche d'une histoire d'horreur assez brève. D'ailleurs, je ne l'offrirais pas à ceux qui possèdent une cave un peu étrange, peu importe leur âge…  

Merci aux éditions Casterman pour le service de presse !