I love you so mochi

 
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Kimiko a toujours fait de l’art avec sa mère. Pour sa mère. Mais à l’aube d’intégrer une prestigieuse faculté en arts appliqués, l’adolescence n’arrive plus à peindre. La toile accrochée sur son chevalet reste blanche, ses idées ne concernant que de nouveaux vêtements à fabriquer. La robe en papier de bonbons de sa meilleure amie, son manteau à carreaux, ses habits de superhéroïne… Mais Kimiko sait que sa mère a raison : elle n’ira nulle part avec le stylisme et doit se remettre à l’art. Mais comment ? Alors qu’elle est plongée dans ses tourments, elle reçoit une lettre de ses grands-parents maternels, japonais, qui l’invitent au pays du soleil levant pour les vacances. Fuyant en avant, Kimiko accepte l’invitation de ceux auxquels sa mère n’a pas parlé depuis son propre départ du Japon, des années avant la naissance de sa fille. Si son arrivée est un peu chaotique, Kimiko fera toutefois la rencontre d’un vendeur de mochis qui pourrait bien s’avérer marquante… et briser des barrières qu’elle croyait immuables.

I love you so mochi est une romance, oui, mais aussi bien plus. À travers son récit, Sarah Kuhn parle en effet de choix de vie, de famille, de l’importance d’écouter sa petite voix intérieure et de passion, le tout embelli par le décor de Kyoto et le regard de Kimiko. Pour tous les lecteurs.

Mon avis

J’avais envie de quelque chose de léger en ces temps de confinement et ce livre a dépassé mes attentes. D’abord parce qu’il y a bel et bien une histoire d’amour mignonne (Akira est un peu trop parfait quand même, mais l’histoire qui se tisse entre Kimiko et lui est vraiment adorable et fait du bien au moral), mais aussi des thèmes plus profonds. Au fil de son récit, Sarah Kuhn offre en effet toute une réflexion sur la quête de « sa voie » dans la vie, de l’impression qu’il est parfois impossible de conjuguer les attentes de nos parents avec nos aspirations propres, notre tête avec notre cœur. Elle pose aussi un regard juste sur la complexité des relations familiales et la difficulté de se parler, de s’entendre. De se laisser la place d’être qui on est devant les autres. Il y a donc de la matière autour de l’histoire d’amour centrale (qui donne envie de manger beaucoup de mochis, sachez-le) dans ce récit porté par une héroïne bien de son temps qui se comporte comme une adolescente authentique, ce qu’on peut voir entre autres dans les échanges de textos avec ses amies.

Le petit plus ? On visite le Japon aux côtés de Kimiko, y découvrant certains mots, mais surtout la nourriture, les coutumes, les décors… un vrai dépaysement, ce qui fait du bien quand on ne peut plus bouger !  

Merci à Sarah-Jeanne pour le prêt !

Billet corrigé par Antidote 9 juste avant d'être publié par Sophie le 6 avril 2020.

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I love you so mochi
Sarah Kuhn
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