Enquêtes aux jardins – Les empoisonneurs

Amoureuse des plantes, Emma est ravie quand un milliardaire choisit le Jardin des Plantes de Nantes, son refuge de toujours, pour annoncer la création d’une nouvelle application qui permettra aux gens de tous horizons de découvrir la richesse de la flore et dont les bénéfices iront à la création de jardins un peu partout dans le monde. Mais quand cette annonce est suivie de la disparition d’un amoureux des plantes que l’adolescente vient juste de rencontrer et qui s’intéressait de près à une maladie pour le moins étrange s’attaquant à un arbre précieux de « son » jardin, Emma se lance dans une enquête avec Lucas, un jeune de son âge qui vient de déménager à Nantes. Et ils ne sont pas au bout de leurs surprises !

Avec Les empoisonneurs, Romain Veilletet et Guillaume Le Cornec signent le premier tome d’une série qui mêle enquête et botanique, initiant leurs lecteurs au monde des plantes à travers un récit haletant ponctué par de nombreuses péripéties. Pour les lecteurs intermédiaires.

Mon avis

Les romans d’enquête sont souvent chouettes à lire parce que l’adrénaline qu’ils suscitent nous garde captifs : on veut savoir la fin ! Celui-ci ne fait pas exception à la règle et offre une intrigue ponctuée de nombreux rebondissements qui font qu’on est rapidement incapable de le lâcher. Si tout ça démarre assez tranquillement, alors que les trois personnages principaux se rencontrent et tissent des liens, la disparition de Jean-Marie James Écolloyd (oui, oui) fait passer la vitesse à un rythme supérieur. S’il y a plusieurs raccourcis et facilités (comme des personnages secondaires qui offrent justement ce dont Emma et Lucas ont besoin (par exemple, un drone miniature ou une sœur qui connait une équipe de super hackers…)), le récit n’en reste pas moins efficace et original. En effet, au fil de la lecture, on en apprend davantage sur différentes espèces de plantes, sur leur fragilité, mais aussi sur les moyens de les protéger. Au final, on est donc divertis et instruits. Que demander de mieux ?  

Merci aux éditions du Rocher pour le service de presse !