La première fois, c’est dans une voiture sur une grand-route déserte. Il y a la panne, puis la noirceur, et le réveil deux heures plus tard. Que s’est-il passé ? La deuxième fois, c’est dans la maison familiale. La panne, de nouveau, le noir, mais ensuite une lueur rouge sang qui s’infiltre partout et une odeur d’œufs pourris. Des voix aussi. Et cette fois, pas d’oubli, juste la terreur qui persiste. Stéphanie décide donc de fuir pour éviter que ça ne se reproduise. Mais ceux qu’elle doit bientôt se résoudre à appeler des extraterrestres la retrouvent malgré la distance et l’enfer se poursuit. Cette fois, ils lui touchent le front et la douleur explose… quand cela s’arrêtera-t-il ?
Paru pour la première fois en 1997, ce titre de Denis Côté a été mis à jour et est toujours aussi efficace pour susciter la peur, la mise en page de la courte échelle, avec des bordures rougeâtres, amplifiant le tout. Pour tous les lecteurs.
Je n’ai pas de souvenir précis de mes lectures de Denis Côté à l’adolescence (merci mémoire perdue), mais je me rappelle la crainte générale qu’ils suscitaient. Remises à jour (allo apparition des cellulaires) pour la « Collection noire » de la Courte échelle, ses histoires restent encore fort efficaces sur l’adulte que je suis devenue. Il faut dire qu’il sait créer une ambiance, faire monter la tension, décrire le sentiment de peur de son personnage principal de façon à nous faire ressentir les frissons. Dans ce cas-ci, si les extraterrestres ne font pas partie de mes phobies, c’est tout le climat, les bruits, le noir, le rouge, l’odeur, qui vient créer un sentiment de crainte au fil de la lecture, alors qu’on a l’impression de sombrer dans de la science-fiction horrifique et qu’on se rend à l’évidence, tout comme Stéphanie : elle ne semble pas pouvoir fuir. Et pourtant… Afin de ne pas gâcher votre plaisir, disons seulement que le dernier quart du livre propose une déviation intéressante et réaliste (oui, oui) qui apporte une finale satisfaisante au récit (du moins pour la froussarde que je suis).
En bref ? Un roman d’ambiance qui fait monter la tension et une intrigue qui se révèle plus surprenante que prévu, le tout en moins de deux-cents pages. On aime !
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Mon fils avait un travail de Français à faire (secondaire 1) et devait lire ce livre pour le supporter je l'ai lu également. Je trouve que l'histoire est intrigante, le fait d'ajouter les pages rouge dans le livre amène du suspense. L'histoire amène de bonne discussion également sur divers sujet avec notre ado surtout à qui se confier si on vie quelque chose de difficile. Belle lecture.