Rosewood Chronicles tome 1 – Princesse incognito

Orpheline vivant chez son ex-belle-mère, Lottie Pumpkin a travaillé fort des années pour accéder à son rêve : obtenir une bourse pour lui permettre d’intégrer la prestigieuse – et très sélect – école de Rosewood. Ellie Wolf aussi a dû batailler pour s’y inscrire, mais pas de la même façon. En effet, la jeune héritière d’un royaume important essaie de garder son identité secrète le plus longtemps possible et a dû convaincre ses parents qu’il n’y avait pas de danger à la laisser partir à Rosewood. Alors quand la rumeur court que c’est Lottie l’héritière secrète, et que cette dernière semble accepter cette réalité, Ellie trouve cela bien pratique. Mais les loups guettent et il se pourrait bien que la princesse soit vraiment en danger…

Entrainant ses lecteurs dans un récit d’aventures aux allures de conte de fées, parlant de l’importance de croire en ses rêves, d’amitié, d’amour, mais aussi de trahison, ce roman s’adresse aux lecteurs intermédiaires.

Mon avis

J’ai eu l’impression qu’on avait mélangé ici plusieurs ingrédients de livres à succès : une école avec des maisons et une apparence de château (coucou Harry Potter), une riche héritière secrète de la couronne, des messages mystérieux à double-sens, du suspens, un garçon qui joue les indifférents, mais qui craque (bien sûr), etc. Autant d’éléments qui, à petites doses, peuvent faire le succès d’un roman. Mais ici j’ai plutôt eu l’impression que Connie Glynn a choisi ces éléments et a attendu que la magie se passe. J’espérais aussi, d’ailleurs. Lottie est un peu étrange (et sa naïveté irrite par moment), mais elle est tout de suite attachante et j’avais envie de savoir ce qui allait lui arriver. Mais en fait, le récit est très (trop) lent. Oui, c’est le premier tome d’une série, donc on peut s’attendre à plus d’action dans la suite, mais quand ce sont seulement les 100 dernières pages qui se révèlent captivantes, c’est trop peu trop tard, d’autant que l’ensemble est prévisible. Bref, j’ai été déçue et je ne pense pas du tout poursuivre l’aventure…  

Merci à Casterman pour le service de presse !