Attention, ce livre est paru chez Actes sud junior en Europe et chez Scholastic au Canada.
Sophie et Mathieu ne sont pas les plus heureux de quitter leur campagne pour une petite ville de banlieue, mais la jeune fille change d’avis quand elle s’aperçoit que leurs voisins possèdent un cheval, elle qui a toujours rêvé de faire de l’équitation. Malgré une première rencontre plutôt houleuse, Sophie est persuadée que les voisins la laisseront monter le bel étalon si elle les aide à s’en occuper. Mais seulement, voilà, d’autres voisins les informent que le cheval n’existe pas. Qu’il est aussi mort que ses propriétaires. Mais alors, à qui Mathieu et Sophie ont-ils offert des biscuits ? Et quel est le lien entre ces voisins et le petit garçon mort qui se terre dans le placard de Mathieu ?
Le livre La maison d’à côté est conçu pour faire naitre des frissons chez ses lecteurs. Visant un public de 9-12 ans à la base, ce récit peut aussi plaire (et effrayer) les plus vieux !
Joel A Sutherland n’en est pas à ses premiers essais dans l’horreur et dès les premières pages il place des éléments qui lui serviront à créer une ambiance cauchemardesque tout au long du récit. De ce cheval noir à l’allure terrible des voisins en passant par les rumeurs, la petite main blanche et osseuse qui s’agrippe à la porte du placard de Mathieu, les cercueils dans le sous-sol, chaque nouveau détail vient ajouter une couche d’horreur supplémentaire dans un récit riche en rebondissements. S’il est écrit pour les 9 ans et plus, ce récit peut quand même effrayer les plus âgés, parce qu’il joue avec le possible (si on est prêts à croire aux fantômes) et que le désir de vengeance lié à une vieille histoire est particulièrement bien traité. Bref, un livre à ne pas lire seul, le soir, dans sa chambre. Surtout pas s’il y a un placard et que la maison voisine semble abandonnée…
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