Rénover une maison ancestrale constitue une aventure pour ceux et celles qui y plongent. C’est le cas de la famille de la narratrice qui, avec amour, temps et détermination, transforme au jour le jour leur nouvelle résidence. C’est avec passion que celle-ci évoque ses souvenirs aux occupants d’une voiture qui s’arrêtent et s’extasient devant la demeure. Les deux enfants du couple écoutent avidement les histoires de la propriétaire : jardinage, démolition, cueillette de fruits constituent quelques-uns des épisodes racontés par une amoureuse des mots et de la vie rurale.
Avec Pas de fantômes dans mon grenier, Cécile Gagnon propose une courte histoire de 70 pages. Dans un style imagé, la narratrice raconte avec douceur les différentes étapes de son quotidien depuis que sa famille a pris possession de la maison.
Le style de l’autrice, pionnière de la littérature jeunesse au Québec, tout en douceur, est le point fort de cette lecture et pourrait facilement devenir source d’inspiration pour les écrivains en herbe. Néanmoins, c'est difficile de cerner le public cible de ce court roman. Les souvenirs reliés à la rénovation d’une maison ancestrale ne semblent pas un sujet idéal pour les adolescents. C’est somme toute dommage, car les descriptions sont efficaces, reflètant bien la vie en campagne, là où la faune et la flore sont omniprésentes. Les anecdotes liées aux enfants du couple ne sont pas non plus suffisantes pour plaire aux jeunes lecteurs. On reste donc avec une impression positive de l’écriture, mais une impression un peu mitigée quant au contenu…
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