#Sauverlou

Depuis la mort de leur mère, quand leur père boit trop, Romane et Lou vont dormir à l’orée de la forêt. Mais lorsque Lou « entend » un homme victime d’un règlement de compte lui indiquer où est caché le magot de son plus récent vol, tout change. D’abord parce que le complice du braqueur comprend rapidement que la petite fille sait quelque chose et est bien déterminé à la faire parler. Ensuite car Romane voit dans cette information une opportunité qu’elle ne peut pas laisser passer. En effet, Lou a une maladie que seule une opération trop chère aux États-Unis peut peut-être régler. Et cette somme, ce magot, pourrait tout changer. Sauf qu’il faut d’abord disparaitre, puis décoder les indices qui leur permettront de mettre la main sur ces « briques » dont a parlé le mort… si elles existent vraiment.

Écrit dans le cadre du feuilleton des Incos, #Sauverlou propose une intrigue vitaminée remplie de rebondissements qui mêle habilement action, psychologie (le lien entre les deux sœurs, la maladie du père aussi) et fantastique avec ces voix que Lou semble réellement entendre. Pour tous les lecteurs.

L’avis de Sophie

#Sauverlou est un de ces romans hybrides qui allient différents genres pour créer une histoire qui entraine ses lecteurs dans de multiples directions, de nombreuses émotions. Ici, ce qui reste à la fin de la lecture c’est surtout la force des personnages et les liens qui les relient. Il y a la naïveté rafraichissante de Lou, la détermination de Romane, la bonté de Gary, la fragilité du père… autant de caractéristiques qui font qu’on s’attache tout de suite à eux et qu’on s’intéresse à leur histoire.

« Il est comme ça, le père, quand il a bu. Il étouffe ses filles avec son amour, au sens propre. »

Dès le départ, on comprend que les sœurs sont tout l’une pour l’autre et que Romane fera tout pour sauver Lou, même si ça implique de l’entrainer dans une folle échappée, poursuivies par des hommes qui ont beaucoup plus de repères qu’elle quand il est question de passer sous le radar.

On est à la fois dans l’imaginaire, avec les « discussions » de Lou avec les mort (quoique…), mais aussi dans le réalisme puisque tout ce qui tourne autour de la fuite, de la quête du magot et des scènes avec les braqueurs est crédible. C’est parfois un peu facile, mais l’enchainement de situations fait en sorte qu’on ne s’ennuie jamais entre les pages, jusqu’à cet épilogue, un peu prévisible, qui rattache la plupart des fils du récit. Une œuvre efficace !  

Merci à Didier Jeunesse pour le service de presse !