Le plan de Margot était d’aller s’isoler en montagne pour tourner la page sur ses années en tant que ministre des Sports. Mais la maison qu’elle croyait vide abrite Argia, jeune bergère qui vit sa première estive avec ses 842 chèvres. Entre les deux femmes, la sympathie est immédiate et l’amitié grandit au fil des jours partagés. C’est ainsi que Margot comprend bientôt que Argia est un rouage essentiel au plan de la Team Raffut pour prendre le contrôle de l’équipe de rugby masculine de France…
Ce court récit qui met en scène deux femmes fortes venant de milieux différents parle d’amitié, de grand air, d’entraide et de féminisme. Écrit dans une langue accessible, il convient à tous les lecteurs.
Il est rare en littérature jeunesse de lire des livres sans personnages adolescents. Qu’est-ce qui en fait dès lors des romans pour ados ? Peut-être pour les thèmes abordés, l’espoir transmis par l’histoire Si Margot et Argia sont des adultes, la première est à un moment charnière de sa vie, où tout est possible, et la deuxième porte en elle une naïveté, une volonté de bien faire inspirantes. Peut-être aussi pour la simplicité du texte, qui nous entraine le temps d’un court moment dans la nature basque. Il n’y a pas de drame, peu de zones d’ombres. Juste la rencontre de deux femmes, la poursuite d’un idéal, la réalité d’une estive, quelques fêtes solidaires, le monde du rugby. Et quand ce dernier thème apparait, le « girl power » annoncé dans le titre et timidement aperçu dans la vie de ces deux héroïnes, prend tout son sens puisque Margot révèle ce qu’elle veut vraiment. C’est là où elle doit montrer à tous, entre autres aux joueurs d’une équipe de rugby masculine, qu’une femme est peut-être bien la solution !
En bref ? Un récit sympathique, léger, qui donne envie de grand air et qui offre quelques répliques savoureuses, notamment à la fin, quand Margot prend sa place.
Pour m'entendre en parler de vive voix, c'est dans le podcast !
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