Delirium

 
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  • Fiche technique
  • Titre : Delirium
  • Auteur : Lauren Oliver
  • ISBN : 9782012021266
  • Éditeur : Hachette
  • Année de publication : 2011
  • Nombre de pages : 452 pages
  • Niveau de difficulté : débutant
  • Public cible : 12 ans et plus
  • Genre : Science-fiction
  • Mots-clés : Dystopie, Amour, Maladie
  • Informations additionnelles :
    Premier tome d'une trilogie dont le deuxième sortira en version originale
Sophie a apprécié ce livre
Dans le monde où Lena vit, l’amour est considéré comme une maladie et, à 18 ans, tous les adolescents doivent subir le Protocole qui les immunisera. Après avoir vu sa mère se suicider par amour, Lena ne doute pas de la nécessité d’une telle opération, mais son amie Hana et une rencontre singulière avec un jeune Invulnérable, un adulte transformé, remettront ses convictions en doute. Est-ce que les adultes sont vraiment heureux dans leur brume? Est-ce que les petites douleurs ne sont pas si graves en comparaison de l’immense bonheur qu’apporte la présence de l’être aimé? Et si Lena était malade?

C’est une dystopie où l’auteure installe rapidement un climat pesant avec la censure, les nombreuses règles et les Frontières autour d’une petite ville des États-Unis. Écrit au présent, le roman est agrémenté de citations du Livre des Trois S (sûreté, santé et satisfaction), de comptines populaires et de manuels d'histoire officielle qui laisse entrevoir comment fonctionne l’endoctrinement.  L’écriture est fluide et fait entrer le lecteur très rapidement dans l’action, rejoignant ainsi les lecteurs plus faibles malgré la longueur du récit. 

Mon avis

J’en avais entendu le plus grand bien et comme j’ai été agréablement surprise par l’écriture de cette auteure dans Le dernier jour de ma vie, je me suis laissée tenter et, en général, j’ai aimé.

En fait, j’ai d’abord été séduite par le fait qu’on a affaire à une héroïne qui est complètement vendue au système instauré et qui veut profondément être « guérie Â». Sa lutte avec elle-même devient d’autant plus intéressante. D’ailleurs, le narrateur au « je Â» renforce cette perception parce que, nécessairement, j’étais en réaction avec Lena, la trouvant parfois un peu naïve, mais comprenant la force de l’endoctrinement. J’ai ensuite beaucoup aimé la passion d’Alex pour la poésie et le côté très révolutionnaire de celle-ci.

Dans un genre tout à fait différent, Delirium pose la même question que Terrienne de Jean-Claude Mourlevat : est-ce que ça vaut la peine de ressentir les émotions?

J’ai toutefois un peu eu l’impression de rester en surface. J’aurais aimé que les personnages secondaires soient plus développés. En même temps, il est encore une fois question ici d’une trilogie, donc il est possible que la profondeur vienne avec les tomes suivants.

Pour ma part, je me contenterai peut-être seulement du premier. Oui, il reste des questions, mais la fin se suffit à elle-même…

Si vous avez aimé, vous pourriez être tenté par les deux autres titres mentionnés dans ce billet, soit Le dernier jour de ma vie et Terrienne

Billet corrigé par Antidote 9 juste avant d'être publié par Sophie le 20 août 2011.

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Delirium
Lauren Oliver
sur leslibraires.ca.
Vous avez trouvé une faute ? Oui, j'en laisse parfois passer. N'hésitez pas à me la signaler à sophiefaitparfoisdesfautes@sophielit.ca et je la corrigerai ! Merci et bonne lecture ! :-)

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Alice (22.08.11 à 20 h 43)

Je l'ai lu en diagonale au bout d'un moment tant la lecture me lassait. Impression de déjà lu, peu de profondeur,un univers qui aurait gagné à être plus exploité, Bref, je n'ai pas été séduite, j'ai d'ailleurs eu la même impression avec Promise.

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