La nuit des requins

Leo a juste hâte que sa sœur souffle sur les bougies de son gâteau d’anniversaire pour aller de nouveau écrire à Lisa, mais au moment où les lumières se rallument, ce sont plutôt les rafales d’une arme automatique qui se font entendre. Isolés sur l’ile de son beau-père avec ce dernier, Léo, sa sœur et sa mère deviennent les cibles de braqueurs qui sont venus forcer l’homme à faire un transfert en le menaçant de disparaitre avec sa fille s’il n’obtempère pas. Mais le beau-père de Léo a justement un problème de liquidités et l’adolescent comprend qu’il est leur seule chance de prévenir les autorités. Encore faut-il qu’il trouve un moyen de rallier le continent sans se faire prendre…

Publié dans la collection Flash Fiction, ce court roman d’action propose une expérience de lecture adaptée aux dys avec une présentation des personnages, des chapitres courts et remplis d’action et une écriture non-justifiée.

L’avis de Sophie

Jean-Christophe Tixier n’en est pas à son premier roman d’action court et il sait comment esquisser rapidement ses personnages pour qu’on comprenne la dynamique en place avant de mettre le feu aux poudres avec un élément déclencheur fracassant. C’est le cas ici avec l’arrivée des braqueurs et la tension ne faiblit pas au fil des brefs chapitres alors que Léo sait qu’il est leur seule chance de sauver sa sœur. L’auteur suit alors une trame assez classique, avec une suite de tentatives et d’obstacles qui mènent le lecteur jusqu’à la finale, satisfaisante. Je n’ai pas été aussi emballée qu’avec Témoins à abattre, publié dans la même collection, mais on en est proches et c’est une excellente idée de lecture à conseiller aux lecteurs plus résistants ou en plus grande difficulté !  

Merci à Hachette Diffusion pour le service de presse !