Olympe de Roquedor

Quoi ? La sortir du couvent pour la marier à cet imbécile de Foulques Enguerrand ? Hors de question, même si le père de ce dernier, son tuteur depuis la mort de son propre père, l’y oblige ! Profitant de l’attaque de la berline dans laquelle elle est amenée, Olympe réussit à s’échapper et à fuir dans les bois. Mais les Loups de l’Azeillan rôdent sur la Gascogne et elle devra se résoudre à accepter l’aide du vieux soldat Décembre et de son complice, le silencieux Oost, si elle veut pouvoir rejoindre ses terres familiales et reconquérir le château de Roquedor… et sa liberté !

Écrit à quatre mains par deux virtuoses de la littérature jeunesse, Olympe de Roquedor est un récit qui s’inscrit dans la lignée des romans de capes et d’épée, mais aussi dans la modernité, dans une intrigue rythmée et une héroïne hors normes. Pour les grands lecteurs !

L’avis de Sophie

Je l’ai indiqué dans un Tiktok (oui, oui, ici), je n’étais pas convaincue au départ par cette histoire alors pourtant que l’adolescente en moi a adoré Les trois mousquetaires. La langue est relevée, les illustrations de François Place peuvent donner un petit côté vieillot et les personnages qui prennent place dans la berline (avec la sœur acariâtre en guise de chaperon) donnaient une impression de caricature, au départ. Heureusement, j’ai vite été rassurée : les dialogues sont savoureux, le rythme est rapide, l’héroïne est fonceuse (mais ça reste historiquement crédible grâce à son histoire personnelle), les personnages secondaires réservent de multiples surprises (les acolytes d’Olympe, entre autres, sont particulièrement attachants et possèdent des passés mystérieux) et l’intrigue étonne à de nombreux moments. En fait, le récit allie les codes classiques à une solide dose de modernité, le tout avec des touches humoristique, alors que les alliances se font et se défont... ou sont détournées.

J’ai été intriguée, j’ai ri, je me suis inquiétée, j’ai été surprise, j’ai soupiré de joie, bref, je suis passée par toute la gamme des émotions. Olympe de Roquedor est décidément un nom à retenir !  

Merci à Gallimard pour le service de presse !