En 1948, Andy Dufresne, comptable de profession, est accusé du meurtre de sa femme et de son amant. Il fait néanmoins son entrée à la prison de Shawshank en clamant son innocence. Le monde carcéral lui est totalement inconnu. Rapidement, il devient la victime de certains prisonniers qui l’agressent. Bien qu’il ne réussisse pas toujours à les repousser, il ne se laisse pas intimider et il utilise différentes stratégies pour éviter ses agresseurs. C’est alors que Red, un des doyens de la prison, se lie d’amitié avec Andy et lui explique le fonctionnement des lieux. Quand les prisonniers manifestent le désir d’obtenir certains objets qui sont illégaux entre les murs de Shawshank, c’est à Red qu’on s'adresse. Au fil des années, Andy se procura entre autres plusieurs affiches d’actrices célèbres, affiches qui joueront un rôle primordial dans son plan d’évasion.
Bien que l’histoire tourne autour du personnage d’Andy, dès la première page, c’est Red qui raconte sa vie passée entre les murs de Shawshank. Il nous présente ensuite son codétenu et plusieurs retours dans le passé parsèment ses propos. Puisque l’histoire se déroule dans une prison, certains passages évoquent la violence psychologique et psychologique.
Les Évadés demeure un classique pour beaucoup d’amateurs des romans de Stephen King. Cette fois-ci, pas de phénomènes naturels ou de créatures étranges. La beauté de l’histoire se trouve dans le récit narré par Red qui se lie d’amitié avec Andy Dufresne. Tous les deux purgent une longue peine d’emprisonnement. La narration, très personnelle, nous invite dans ce monde dur et cruel où tous les coups sont permis. Certains passages réfèrent ainsi à des agressions sexuelles et ces scènes pourraient déranger certaines personnes.
Toutefois, ce qui fait en sorte que le livre se démarque, c’est l’ingéniosité d’Andy Dufresne. Sa patience est admirable et le plan qu’il échafaude tient du génie. Qu’on ait vu ou non le film À l’ombre de Shawshank (tiré du roman et très fidèle à l’histoire soit dit en passant), l’intérêt est maintenu, et ce, grâce aux détails et aux réflexions de Red. Bien que le propos soit généralement sombre, une certaine lumière émane des rêves d’Andy Dufresne et on veut, plus que tout, que ce dernier les réalise.
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