L'Après... tome 2

Attention, ce livre est le deuxième de la série. Ne gâchez pas votre plaisir et commencez par le premier, L’après.

Unifiés, les groupes de Skye et Vincent apprennent à cohabiter et à profiter des forces de chacun afin de se débrouiller le mieux possible au quotidien, sans faire de vague. Mais quand ils sont accusés de vol par une bande de jeunes autochtones, et que l’alternateur disparu est bel et bien retrouvé dans leurs choses, leur tranquillité toute récente disparait. Il faut de nouveau défendre son territoire, apprendre à négocier avec de nouvelles personnalités et mener l’enquête. Parce qu’un membre de leur troupe semble bien décidé à créer des ennuis et qu’avec l’hiver qui approche, ça pourrait devenir très dangereux… Mais de qui s’agit-il ?

Émilie Ouellette poursuit sur sa lancée avec un deuxième tome qui offre une aventure remplie de rebondissements et de revirements de situation. Complexifié par le nombre de personnages, ce tome deux convient quand même aux lecteurs débutants grâce à ses phrases courtes et son rythme rapide.

L’avis de Sophie

Mon premier conseil avec ce livre c’est de relire le premier tome d’abord, pour avoir bien en tête la fin de l’histoire et aussi les multiples personnages du récit. Émilie Ouellette tente bien de faire un récapitulatif dans le premier chapitre, mais ils sont trop nombreux pour qu’on se rappelle vraiment bien qui a fait quoi mis à part le trio de tête formé de Skye, Vincent et Stella. Pire, dès la fin du premier chapitre (et quelle fin !), une dizaine d’adolescents viennent s’ajouter. Encore une fois, les principaux ressortent rapidement, mais sachez qu’il faut prêter attention aux détails dans celui-ci… et aux personnages qui restent dans l’ombre. Parce que le cœur de l’histoire est ici l’enquête autour du traitre et que l’autrice s’amuse à jouer avec ses lecteurs, les lançant sur plusieurs pistes, et qu’il faut bien distinguer les personnages si on veut suivre.

De façon générale, même si l’action est bien présente, c’est le message d’ouverture et de tolérance que passe Émilie Ouellette à travers son récit qui reste quand on referme ce tome, notamment envers les premières nations. Il y a des scènes très chouettes, où on voit des Blancs avoir des réflexions qui ne semblent pas « méchantes », mais qui sont emplies de maladresse, et qui se font remettre à leur place par Uapikun, de nouveau sans méchanceté, mais bien efficacement. Ça nous permet de nous éduquer tout en nous divertissant et ça, c’est un plus !  

Merci à Petit homme pour le service de presse !