Gymnaste à succès, Cory perd tous ses moyens quand son regard croise celui de la nouvelle élève de l’école, Anna, qui vient d’emménager avec sa famille sur la célèbre Fear Street. L’adolescent n’arrive plus à rien à l’entrainement et ne dort presque plus, se passionnant pour cette adolescente mystérieuse à la peau diaphane. Mais quand il appelle chez elle, la personne qui lui répond lui dit qu’Anna est morte. Et lorsqu’il fait des recherches dans de vieux journaux avec Lisa, sa voisine, il découvre en effet une histoire sordide. Sauf que la Anna qu’il fréquente est bien réelle…
Qui est-elle ? Et pourquoi son frère Brad tente-t-il d’éloigner Cory à tout prix ?
Cette réimpression d’un livre de R.L. Stine est auréolée de l’effet Netflix (puisque la série Fear Street en est inspirée) et publiée ici sans changement. Court, rapide, rythmé par les rebondissements, ce roman de peur convient à tous les publics !
Sachez-le, La disparue tient davantage dans le thriller que dans l’horreur malgré la couverture qui nous laisse croire à quelque chose de plus intense. Il y a bien quelques scènes plus stressantes disséminées au fil des pages, mais l’intrigue est plus orientée vers le mystère qui entoure Anna et l’évolution de la pensée de Cory (ainsi que son incapacité à voir l’amour que lui porte sa voisine au passage). J’aime bien que ce soit un personnage masculin qui se retrouve à être dévoré d’amour alors que Anna joue avec tous les codes des « princesses en détresse »… mais se révèle plus machiavélique que prévu.
Si ce n’est pas le roman d’horreur de l’année, c’est quand même une chouette découverte qui, même sans modification, peut tout à fait plaire aux lecteurs et lectrices d’aujourd’hui. Toutefois, ça aurait pu être bien de faire une mise en contexte. Ici, rien n’indique au départ que le roman se déroule dans les années 80. C’est quand Cory utilise son walkman que j’ai pris conscience de quelque chose, puis mon doute a été confirmé au fil du récit parce que les personnages n’ont accès qu’à un téléphone fixe dans la maison, qu’ils ne vont pas sur Internet et qu’ils font des recherches dans les archives des journaux à la bibliothèque. Rien de bien dérangeant, mais une petite indication de l’année au départ pourrait aider ceux qui ont plus de difficulté à se situer dans les récits narratifs !
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