1887. Seul rescapé du naufrage de son bateau, Henri se réfugie sur une ile et apprend à survivre dans ce milieu hostile malgré la faim, le froid de l’hiver qui s’installe bientôt et la solitude. Pour ne pas devenir fou, il faut espérer qu’il y aura bientôt un bateau qui pourra le sauver, oui, mais il faut aussi s’acclimater à son milieu. Le comprendre, l’apprivoiser. Au bout d’un moment cependant, il a l’impression d’être épié. Serait-ce possible qu’il ne soit finalement pas seul sur l’archipel ?
Avec Henri dans l’ile, Thomas Lavachery signe un récit introspectif qui parle de survie, de résilience, mais aussi d’entraide… une entraide toute particulière, vous le verrez. Pour tous et toutes !
À la plume comme aux pinceaux, puisque le Henri dans l’ile est ponctué de fort jolies illustrations, Thomas Lavachery offre ici un récit qui rappelle bien sûr le classique Robinson Crusoé, mais qui s’en distingue aussi, de par la forme courte et hachée de l’écriture ainsi que par cette présence singulière qui prend de plus en plus de place au fil du roman. Difficile d’en dire plus sans dévoiler des éléments qui ont encore plus d’impact quand on ne s’y attend pas, donc je n’irai pas plus loin, mais j’ajouterai seulement que cela donne l’opportunité à l’auteur belge de défaire certains préjugés et de montrer comment une relation peut évoluer ! À découvrir !
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