Quand Gwen revient chez elle avec deux collègues de classe pour préparer une présentation et découvre l’ordinateur et le cellulaire de sa soeur abandonnés, elle comprend que Lulu n’est pas partie de son plein gré. Les indices conduisent rapidement les collégiennes vers un entrepôt où la scientifique serait gardée prisonnière. Et pour réussir à la sortir de là, il faudra affronter des plantes carnivores pour le moins… affamées. Et si c’était le début d’une aventure fantastique ?
Bande dessinée tout public, Rainbow girl offre une intrigue remplie de rebondissements, d’amitié qui se développe, d’héroïnes aux capacités surprenantes et de pouvoirs magiques acquis de drôle de façon.
Rainbow girl ne réinvente pas la roue, mais offre une intrigue qui mêle apprentissage de la vie, humour et rebondissements. Alors que la première partie est davantage réaliste et permet au lectorat de découvrir les caractères des différents membres du trio, avec Gwen, qui enquête sérieusement, Mel, qui se révèle intrépide malgréson apparence très « girly », et Lisa, qui est de nature plus prudente (voire peureuse). L’arrivée au laboratoire secret et la rencontre avec les plantes carnivores ouvrent toutefois tout un nouveau pan au récit puisque les héroïnes développent des pouvoirs qui font que l’histoire semble tout à coup plus ludiques, plus près de séries fantastiques aux agentes secrètes dégourdies telles que Totally Spies.. C’est assez enfantin et ça plaira sans doute aux plus jeunes, mais c’est aussi le genre de lecture légère qui fait parfois du bien en général. Pourquoi se priver ?
Le petit plus ? Au fil du récit, le personnage de Mel fait un sympathique clin d’oeil à La boite à musique, autre série de la scénariste Carbone. J’aime bien quand les oeuvres se parlent ainsi !
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