Un été d'enfer

 
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L’intégration de Vera à New York n’est pas aussi facile que la jeune fille, originaire de Russie, l’espérait. Il y a la barrière de l’argent, déjà, ses amies vivant dans des maisons plus luxueuses et ayant plus de moyens, mais aussi celle des coutumes. C’est pourquoi quand Vera découvre un camp d’été auquel sa mère pourrait l’envoyer (soutenu par la communauté russe), Vera croit rêver. Elle aussi aura des souvenirs de colonie de vacances ! Mais le camp dans lequel elle arrive avec son petit frère ne correspond pas du tout à ses attentes… et Vera se rendra compte que c’est partout les mêmes problèmes d’intégration. Son séjour ne sera pas de tout repos!

Avec cette bande dessinée à saveur autobiographique à la fois touchante et amusante, Vera Brosgol parle de déracinement et d’intégration, d’enfance et d’amitié, de résilience aussi. Assez longue, elle se lit facilement et peut plaire à tous les lecteurs, dès 8 ans.

L’avis de Sophie

Cette bande dessinée est « à saveur » autobiographique parce que Vera Brosgol explique en postface avoir condensé en cette histoire d’un seul été des souvenirs de plusieurs colonies et y avoir ajouté des souvenirs de son frère afin de nourrir l’intrigue. Et ça fonctionne! Parce que la pauvre Vera en vit, des émotions fortes, au cours de ce séjour dans la colonie qui ne ressemble pas du tout à ce qu’elle avait en tête quand elle entendait le récit de ses amies! D’abord parce qu’à neuf ans elle est la plus petite des « grandes » (et que les autres n’ont pas l’intention de lui faire une place), ensuite parce que ce camp géré par la communauté orthodoxe lui rappelle tout ce qu’elle n’aime pas de la Russie, avec la langue russe (qu’elle maitrise mal), les rituels religieux, la nourriture… ouf! C’est senti, crédible, touchant et drôle. Un véritable bonbon (d’ailleurs, ma petite lectrice testeuse de huit ans l’a relue à plusieurs reprises et ne s’en lasse pas)!

Par ailleurs, le graphisme assez classique est très facile à décoder et le jeu des ombres sur un camaïeu de vert apporte un dynamisme intéressant aux planches. Il y a juste assez de détails pour qu’on saisisse l’ambiance sans que ça devienne lourd et Vera Brosgol arrive à faire passer l’émotion par l’expression des personnages (déjà sur la couverture!). Coup de cœur, donc, pour cette bande dessinée dont le fond et la forme sont d’égale qualité!

Merci aux éditions Rue de Sèvres pour la BD!


Billet corrigé par Antidote 9 juste avant d'être publié par Sophie le 18 avril 2019.
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Vera Brosgol