Les treize sorcières

Psst ! Le prologue de ce livre est aussi disponible en format PDF dans le Coin des profs si vous avez envie de texter l'activité que je vous propose pour les classes ! 

Et si le monde n’était pas tel que vous l’imaginez ?

C’est quand elle voit son premier fantôme que l’univers de Rosie bascule. La nuit suivante, avec sa meilleure amie, elle en découvre d’autres ainsi que tout un monde insoupçonné composé d’êtres surnaturels et de sorcières. Mais aussi de chasseuse de sorcières. Comme sa mère l’a été avant elle, cette femme qui n’est plus que l’ombre d’elle-même, incapable de s’occuper de Rosie ou de l’aimer depuis qu’une terrible malédiction lui a été lancée.

Et si Rosie voit pour la première fois le monde fantastique caché sous le réel, la Voleuse de Mémoire, la treizième sorcière, la détecte, elle. Et est résolue à s’en débarrasser, comme elle croyait l’avoir fait à sa naissance, d'ailleurs... Pour résister à la sorcière vengeresse, Rosie devra compter sur ses ami.es, sur sa détermination et, surtout, sur ce qui fait sa magie, à elle.

Fabuleuse histoire de magie, de sorcière, d’amour (de la famille, des ami.es) et de dépassement de soi, Les treize sorcière offre un récit qui touche à la fois à la noirceur et à la lumière. Le genre de lecture qui rejoint l’universel et peut plaire tant aux plus jeunes qu’aux plus âgé.es. Ne vous fiez pas à l’apparence un peu enfantine de la couverture !

L’avis de Sophie

Oh que j’ai aimé cette histoire ! Du prologue, sombre, qui place tout de suite l’ambiance, à la finale lumineuse (mais pas que…) et portée par les livres, j’ai été emportée par la plume de Jodi Lynn Anderson. Celle-ci est ancrée dans le réel avec le personnage de la meilleure amie, entre autres, dans le dramatique, avec la mère complètement murée dans l’absence, et dans le magique. Dans la magie au pluriel, en vérité.

« Au fond, l’imagination représente la bête noire des sorcières. Car elle permet de faire naitre de la beauté à partir de rien. »

Il y a en effet le surnaturel, magnifique et terrifiant à la fois, très visuel, mais aussi la magie de Rosie elle-même, qui, même avant de découvrir ses pouvoirs de chasseuse de sorcières, est déjà incroyable. Parce que grandir auprès d’une mère qui vous oublie constamment et dont le regard se porte sur l’océan plutôt que sur vous, est difficile. Mais la jeune fille en a tiré une grande force, une imagination fertile et une détermination sans faille, ce qui lui sera bien pratique pour la suite, quand elle comprendra qu’elle pourrait justement redonner à sa mère ses souvenirs volés. Exister à ses yeux, vraiment.

Ai-je mentionné que c’est touchant ? À travers l’intrigue brillamment ficelée, où les quêtes plus petites se succèdent et offrent des clés pour l’affrontement « final », il y a énormément d’émotions. Dans la relation mère-fille, oui, mais aussi en lien avec toutes les rencontres que fera Rosie au fil de l’aventure, notamment avec le fantôme qui veille sur elle depuis sa naissance.

« Les histoires nous rendent plus forts parce qu’elles bâtissent des ponts vers ce que nous avons perdu. Elles inventent une réalité plus puissante à partir de ce qui a été brisé. »

Bref, jetez-vous sur ce livre. De mon côté, j’attends la suite avec impatience parce que la finale la promet… extraordinaire, rien de moins !

Le petit plus ? Le lien fort avec la littérature jeunesse, sorte de fil invisible entre Rosie et sa mère au départ, qui lui sert de motivation, mais aussi d’ancre. Les livres deviennent peu à peu de plus en plus importants (quelle magicienne que Frida l’araignée…) et l’impact qu’ils ont à la fin est juste remarquable. D’ailleurs, la dédicace « Pour Harry, qui m’a sauvée si souvent » donne le ton !  

Merci à Petit homme pour le service de presse !