Quand ils essaient d’aider un chien coincé dans une maison sur le chemin de l’école, Arthur, Ren et Cecily ne se doutent pas que ce geste de bonté les projettera dans une aventure extraordinaire. Traversant malgré eux un portail magique, ils atterrissent au vingt-cinquième siècle, au cœur d’un jeu de réalité virtuelle où les défis s’enchainent. L’unique solution pour revenir à leur époque en un seul morceau ? Retrouver un des créateurs, Milo, disparu depuis quatre ans dans un des (très) nombreux royaumes du Wondergame… et ce, en moins de 52 heures. À vos marques, prêt.es, partez !
Roman d’aventures fantastique rempli de rebondissements, mais aussi de réflexions, Wondergame offre une lecture captivante. Pour les lecteur.rices intermédiaires et avancé.es, dès 10 ans !
J’ai découvert l’imaginaire foisonnant de Jennifer Bell avec Les Extraordinaires, mais j’ai l’impression qu’elle en repousse encore une fois ici les frontières avec un récit qui jongle avec futur et passé (et entre des références littéraires telles Jumaji et Ready player one) tout en s’intéressant de près à un concept universel : l’esprit humain.
C’est le trio principal qui sert d’accroche. Arthur, Ren et Cecily ne semblent avoir rien en commun à part de fréquenter la même école et de se trouver au mauvais endroit au mauvais moment, mais on constate peu à peu qu’ils sont tous les trois tout à fait attachants et, surtout, qu’ils se complètent bien. Au fil des aventures, ils dévoilent leurs nuances et les voir évoluer les uns par rapport aux autres est vraiment intéressant alors que chacun apprend à faire face à ses peurs, mais aussi à se faire confiance.
Avec eux, les lecteur.rices partent à la découverte d’un monde merveilleux constitué de royaumes qui alternent les ambiances (de la jungle aux châteaux gothiques) et qui sont construits autour de héros ou héroïnes tirées de l’Histoire. Certains sont plus connus (coucou Thomas Edison et Mary Shelley, entre autres), mais d’autres pourraient en surprendre quelques-un.es (mention spéciale à Wangari Maathai, première écologiste (et première femme africaine) à recevoir le prix Nobel de la paix). Le scénario s’inspirant des jeux vidéos, le rythme du récit est donné par les défis à réussir pour terminer chaque niveau et chaque résolution pousse la réflexion, que ce soit sur les moyens de se surpasser soi-même, de faire preuve de créativité… ou encore d’utiliser les lois des sciences et des mathématiques à son avantage.
Si le trio des propriétaires du Wondergame est un peu plus caricatural (ce qui est peut-être le seul point plus faible du roman), il n’en reste pas moins que leur dynamique toxique est efficace pour créer du suspens et une finale explosive.
Bref, je ne me suis pas ennuyée une seconde !
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