Nous, les surhumains

Al se réveille dans d’un siège, dans un bureau qu’il ne connait pas, devant un cadavre avec le crâne ouvert. Al réalise qu’il est dans un fauteuil roulant puis qu’il est une fille. Une fille ? Al ne sait rien sauf qu’elle a seize ans. Et si je te disais que ce n’est que le début ?

Avec Nous, les surhumains, J.M. Erre joue sur le concept des superpouvoirs et met en scène deux factions rivales qui manipulent les perceptions de l’héroïne… comme avec celles des lecteur.rices. Attention, les nombreuses digressions dans la narration et les incessants revirements en font un récit pour les lecteur.rices habiles et capables de s’accrocher en cours de route !

L’avis de Sophie

Ce livre… c’est l’émotion forte de l’adolescence à toute vitesse et avec tout son impact… et son ambivalence ! Mon ambivalence ausi, déjà, alors qu’à la page trois j’étais complètement accrochée, dépaysée, ravie de lire un début original, mystérieux, hyper rythmé, drôle… et qu’à la page 40 j’ai eu envie de jeter le livre par la fenêtre, enragée contre l’auteur qui s’enfarge dans les clichés. J’ai quand même poursuivi… et j’ai continué de vivre ces montagnes russes d’émotions entre la grande joie et la colère.

Donc, est-ce un roman que je recommande ? Je ne crois pas ! Le premier chapitre est génial, oui, et il y a un humour audacieux, des références à la culture populaire fabuleuses (on va même dans la salle de bain de Céline, je dis ça, je dis rien) au fil de l’intrigue., mais… Mais ensuite le héros (ou plutôt l’héroïne) devient mièvre face aux garçons, l’auteur pige aléatoirement dans tous les clichés possibles avec les descriptions de personnages, de la jeune sœur gossante à la vieille madame sage en passant par le beau mec sans cervelle, ça n’en finit plus de sortir du récit principal pour des petites digressions et on finit par s’arracher les cheveux devant autant de revirements. À lire à vos risques et périls, c’est tout ce que je dirai !  

Merci à Rageot pour le service de presse !