Comme leur mère, Jade et Lucas possèdent la faculté de traverser les tableaux pour voyager à travers les époques. Et il est parfois difficile de résister à la tentation, surtout quand on se trouve devant la Joconde, au musée du Louvre, et qu’une alarme d’incendie fait en sorte que le champ est libre.
Atterrissant dans le clos Lucé aux côtés de Léonard de Vinci en 1518, les deux jeunes découvriront toutefois que la Joconde est en danger. Voilà une aventure sur mesure pour les deux passionnés !
Le premier tome de la série Les petits voyageurs de l’art propose un récit d’aventures qui permet aussi à ses lecteur.rices d’en apprendre plus sur la célèbre toile et son créateur et qui est complété par une section plus documentaire. Pour tous et toutes.
J’avais Ariane et Nino (série historique chez les éditions Dupuis) en tête quand j’ai commencé cette bande dessinée et je me disais qu’il y avait sans doute des liens à faire entre ces deux séries… ce qui est le cas : on est clairement ici dans une intention pédagogique, soit fait découvrir une œuvre et un artiste au public. Toutefois, là où Ariane et Nino explorent « consciemment » le temps et où Ariane explique de façon explicite les informations pour Nino (et pour les lecteur.rices du même coup), Jade et Lucas vivent plutôt une aventure et, « sans s’en rendre compte », permettent aux lecteur.rices de découvrir des faits à propos de la célèbre oeuvre (du non moins célèbre artiste).
C’est ce point qui m’a un peu embêtée tout au long du récit alors que j’ai eu l’impression d’un entre deux : ni tout à fait un documentaire (le récit est par ailleurs complété par une section pédagogique avec des explications plus claires ainsi qu’un quiz)… ni tout à fait une aventure captivante qui donnerait un véritable souffle. Je suis donc restée sur ma faim, tant du côté des illustrations (efficaces, mais classiques) que du côté du scénario.
Après, je l’admets, c’est peut-être aussi parce que mes attentes étaient trop élevées et, pour avoir vu d’autres lecteur.rices découvrir l’œuvre, je sais qu’elle plait bien à celles et ceux qui veulent en apprendre plus sur l’art… sans se coltiner des documentaires plus sérieux.
Un avis en demi-teinte, donc !
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