Les histoires, ça ne devrait jamais finir

 
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Sophie a adoré ce livre

« J'avais besoin de textes entre le réel et moi. »

Lucien, 16 ans, joue les invisibles dans le monde réel, lui qui lutte avec un deuil à finir et une impression qu’il ne peut pas être lui-même. Sur internet, son altergo Zora, elle, est autrice de fabuleuses fanfictions autour de l’univers des Mondes invisibles.

Xena est une adolescente sensible et grande adepte de cosplay, dessinatrice de talent, qui n’a pas la langue dans sa poche et ose mettre sa couleur partout, que ce soit dans la réalité ou la fiction.

Yuna, 12 ans, c’est l’intello de la bande, la plus réfléchie, mais aussi la plus jeune. Celle qui personne ne prend au sérieux, mais qui joue souvent deux coups en avance.

Les trois se sont rencontré.es sur les forums des Mondes invisibles et ont noué des liens forts sans jamais s’être vu.es. Alors quand la maison d’édition annonce qu’il n’y aura pas de tome 4 à la série dont ils et elles sont absolument fans, il n’y a pas d’autre choix : les trois doivent former une équipe, briser la barrière de l’écran et se mettre à la recherche de l’autrice des Mondes invisibles pour la convaincre de se remettre à la tâche.

À la fois récit psychologique et roman d’enquête, ce livre, qui fait un clin d’œil marqué aux amateur.rices de Harry Potter et aux nombreuses fanfictions qui en ont découlé, parle aussi d’amitié, d’entraide, de deuil, d’amour et de découverte de soi. Pour les lecteur.rices intermédiaires et avancé.es !

L’avis de Sophie

Il y a un an que j’ai lu Les histoires, ça ne devrait jamais finir et je me rends compte que je n’en ai jamais fait de billet alors pourtant que ce fut un immense coup de cœur… et que ce roman m’habite encore.

« Je voulais être le moins possible lié à qui que ce soit.

Car vous savez, c'est très dangereux de connaître des gens. Plus on en connaît, plus on risque d'en perdre. Les gens meurent, et après on se sent mal et c'est horrible. »

Parce qu’il y a TOUT dans ce livre ! D’abord, des personnages multidimensionnels, riches d’expériences diverses, tout de suite attachants, qui évoluent au contact les uns des autres au fil des pages (le trio principal, mais aussi Léo, le grand frère de Yuna qui est un de mes préférés !). Ensute, une première intrigue autour de la quête de Maria Zumaï qui offre de nombreuses surprises, mais surtout plusieurs intrigues secondaires qui se déploient harmonieusement au fil des pages et font progresser le récit principal tout comme les personnages. Et, finalement, le clou du spectacle : la place des livres au centre de tout. Parce que lire, c’est changer au contact de l’imaginaire des autres, c’est développer des passions, c’est mieux comprendre qui on est. Et la finale de celui-ci le démontre vraiment, j’en ai eu des frissons !

Avec ces ingrédients, Esmé Planchon aurait pu difficilement rater son coup. Toutefois, elle a fait mieux que réussir, elle a sublimé l’ensemble ! En effet, son roman se distingue par son équilibre parfait. Entre l’introspection de chacun et les relations qui les unissent et les font grandir, entre la profondeur de certaines émotions et les touches d’humour, entre les personnalités des personnages, fort différentes et complémentaires, entre la place de l’enquête et les liens avec la « vraie vie » à côté, entre le réel et l’imaginaire… entre le livre et nous. C’est magique, je vous le dis.

En bref ? C’est un bijou que je ne saurais que vous conseiller !  


Billet corrigé par Antidote 9 juste avant d'être publié par Sophie le 6 juin 2023.
Vous avez trouvé une faute ? Oui, j'en laisse parfois passer. N'hésitez pas à me la signaler à sophiefaitparfoisdesfautes@sophielit.ca et je la corrigerai ! Merci et bonne lecture ! :-)

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Esmé Planchon