Evangeline sait depuis longtemps qu’elle est la fille cachée du roi d’Angleterre. Mais à part lui assurer le paiement de sa prestigieuse école privée, cela ne change rien à sa vie. Du moins jusqu’à ce qu’elle fasse une autre énorme gaffe (même si mettre le feu à sa salle de classe n’était pas le plan initial) et que son tuteur ait la brillante idée de l’amener au palais.
Jetée malgré elle dans la fosse aux lions royale, à la merci de sa demi-sœur et de sa belle-mère, mal reçue par son illustre paternel, Evangeline va devoir vite apprendre les codes sociaux de l’aristocratie si elle veut survivre à son séjour sans finir en prison. En effet, quelques jours après son arrivée, la voilà accusée de meurtre et offerte en pâture aux journalistes. Est-ce que tout ceci pouvait plus mal tourner ?
Entre romance, récit royal et suspens, Royal Blood propose une intrigue riche en secrets, en manipulations de toutes sortes et en retournements de situations. Pour les lecteur·rices intermédiaires.
Parfaite lecture légère, du style « pas prise de tête » et un peu clichée, mais aussi furieusement divertissante, Royal Blood entraine ses lecteur·rices dans l’univers de la royauté anglaise à l’ère des réseaux sociaux et des scandales. Si certains passages sont forcément difficiles à croire (comme le fait qu’Evangeline soit restée secrète si longtemps, par exemple), c'est le genre de roman où il faut mettre un peu son esprit critique de côté et simplement décider d’y croire. Et alors ? Plaisir garanti. J’aime comment les intrigues se multiplient, comment le meurtre vient changer la donne et fait basculer le récit dans l’enquête, comment les dialogues volent souvent la vedette avec des répliques juste assez punchées. Est-ce nuancé ? Pas du tout ! Mais c’est un réel plaisir quand même !
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