Dans un monde où les adolescent.es se réfugient dans la fiction pour survivre à cette terre qui se meurt, les spoils créent de graves dépressions. Au point où le gouvernement sévit : les spoilers sont détenus dans un endroit inconnu pour un temps indéterminé. Max l’a toujours trouvée intense, cette politique de l’État concernant les Spoils. Et quand son meilleur ami Loïc est enlevé à son tour, il refuse de rester les bras croisés. Mais est-il prêt à faire face à ce qu’il découvrira ?
Suspens de science-fiction qui dépeint un monde où les séries télévisées sont au centre de l’univers, Spoil propose une intrigue axée sur les découvertes de Max. Pour tous et toutes.
En jouant avec l’extrême et l’absurde, Cédric Fabre touche une corde sensible. Il est vrai que si le miroir est déformant, il fait quand même écho à une certaine réalité : qui n’est pas fâché quand le punch d’une série adorée est dévoilé ? Et si ça allait plus loin ?
Le concept me parlait donc beaucoup, mais je dois dire que je ne suis pas sure du traitement. Le format est très bref (120 pages), ce qui est original pour une dystopie, mais qui fait aussi en sorte qu’on ne peut pas creuse beaucoup. J’ai beaucoup aimé le questionnement sur notre rapport aux écrans, sur les extrémités que cela peut entrainer, moins l’aspect dystopique lui-même. Toute l’explication des rouages et la mise en place du système sont un peu trop courtes pour être complètement crédibles malheureusement !
P.S. Encore une fois, je suis fascinée (mais pas positivement !) par le fait que les maisons d’édition européennes continuent d’employer certains mots remis en question et évités en Amérique. Sachez donc qu’on mentionne dans ce roman des membres des Premières Nations en utilisant un terme qui pourrait en choquer plusieurs.
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