Orphelin de père à l’âge de 8 ans, Alan Parker a été élevé dans un milieu modeste par une mère qui travaillait beaucoup afin de subvenir à leurs besoins. Maintenant étudiant à l’université, il se tire bien d'affaires. Alors lorsqu’il reçoit un appel de son ancienne voisine qui lui annonce que sa mère, Jean Parker, a subi une attaque, il décide de prendre la route sur le champ afin d’être à son chevet. Puisque sa voiture éprouve un problème de transmission, le jeune homme décide de faire de l’auto-stop pour se rendre à l’hôpital. Connaissant les trucs et les endroits propices pour attirer l'attention des automobilistes, Alan ne se doute pas que les 200 km qui le séparent de sa mère seront ponctués de rencontres inattendues qui auront des conséquences sur son avenir.
Écrit à la première personne, le roman Un tour dans le Bolide offre une histoire bien ficelée dans laquelle le personnage principal nous partage ses pensées. Même si le livre est accessible à des lecteurs débutants, le propos convient davantage à ceux un peu plus âgés, car certains passages contiennent des propos violents.
Le 11e roman de Stephen King, dans la collection Wiz, n’est pas différent de ceux précédemment publiés. Cette aura de mystère qui plane dans chacun des livres plonge le lecteur dans un univers où la ligne est parfois mince entre réalité et fiction. À première vue, on est tenté de dire : bon, une autre histoire d’auto-stoppeur. Erreur! Dès qu’Alan veut descendre du véhicule de son premier bon samaritain, on comprend que le maitre de l'horreur nous amène ailleurs comme toujours.
« Ce qui est fait est fait, car les dés sont jetés. »
La tension augmente réellement lorsque Alan monte dans la voiture de George Staub. Grâce à l’efficacité des descriptions, il est facile d’imaginer la peur que ressent l'auto-stoppeur face à ces individus qui lui offrent de le conduire à destination. La décision que doit prendre l’étudiant reste difficile et entraînera inévitablement des changements importants et inévitables. Quel est le bon choix? Que ferais-je dans cette situation? Est-ce que nos actions passées, aussi banales soient-elles, ont une réelle incidence sur notre futur?
Dans la postface rédigée par Stephen King, ce dernier nous présente son point de vue sur les nouvelles littéraires qui « ne sont ni plus ni moins que des œuvres comparables à ces pièces uniques que l’on peut acheter dans certaines boutiques d’artisans. » Belle comparaison, non?
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