Asuka veut tellement être prise au cours de manga de son école qu’elle fait une bourde et perd sa chance. Au moment même où son père l’a inscrite à un prestigieux concours et alors que sa meilleure amie (et scénariste préférée) l’abandonne peu à peu. Toutefois, la présence dans son plumier de Teiko, son mystérieux stylo de bambou, et la relation qu’elle noue avec Cloud, un nouveau arrivé de Fukushima pourrait changer la donne. À moins que le « vampire d’Osaka » se mette sur son chemin…
Roman parlant de mangas et de vie scolaire au Japon, mais proposant aussi une intrigue sombre et étrange en parallèle, Mangaka s’adresse à un lectorat intermédiaire.
Thibault Vermot tire dans tous les sens avec le premier tome de cette série de romans qui parle de mangas et de passion pour le dessin, mais verse aussi dans le thriller (et potentiellement dans l’horreur) avec des ramifications diverses.
Pour dire vrai, je me suis reprise à trois fois avant de terminer ce roman qui ne fait pourtant que 240 pages, incapable d’accrocher. Le tout début est prometteur, avec le mystère entourant la découverte de Teiko (« résistance »), mais le retour à la réalité et le stress scolaire tranche bizarrement. Puis cette histoire de vampires… c’est comme si on avait voulu trop en mettre d’un coup et, du même fait, rien n’est creusé, le ton varie, le style aussi. Il y a du très bon : j’aime quand Asuka se réfère à ses mangakas préférés pour trouver son angle, quand Thibault Vermot nous entraine dans un univers plus sombre, lorsqu’il joue sur les émotions aussi, entre les personnages. Mais les différents morceaux ne s’emboitent pas parfaitement et on passe difficilement de l’un à l’autre, ça manque de liant… et de nuances.
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