Le pire moment de chacune des semaines de Marlène ? La visite au salon de coiffure où, sous l’ordre de sa mère, la coiffeuse lui lisse (douloureusement) les cheveux. Marlène les aime pourtant bien, ses boucles. Non, elle n’est pas comme sa cousine parfaite, oui, sa peau est plus foncée, ses cheveux plus bouclés. Mais si c’était une force au lieu d’être un défaut à cacher ?
Roman graphique qui parle d’acceptation de soi, de particularités et de cheveux frisés, Frizzy met en scène une héroïne qui découvre que sa différence peut être une force. Pour toutes et tous.
J’ai beaucoup aimé cette lecture, notamment parce que j’ai tout de suite sympathisé avec son héroïne (team cheveux bouclés, ici !). J’ai aussi aimé que Frizzy ait, dès le départ, ce sentiment qu’elle devrait pouvoir s’accepter, laisser vivre ses frisottis. Que c’est plutôt sa mère (et on comprendra l’obsession de celle-ci plus tard) qui est dans l’erreur avec cette volonté de lisser, de rentrer dans le moule. Le duo de créatrices aux commandes reste bien sûr dans la réalité (Frizzy s’attire des commentaires quand elle laisse ses cheveux libres), mais elles misent aussi sur la joie de reprendre le contrôle de son apparence, sur l’importance de cesser de croire qu’un style (en l’occurrence les cheveux lisses) est meilleur qu’un autre et sur la solidarité.
Bref, j’ai beaucoup aimé !
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