Parler sexe

Quels sont les stéréotypes les plus ancrés en lien avec l’orientation sexuelle et la sexualité ? Faut-il être athlétique pour avoir du sexe de qualité ? Y a-t-il une façon meilleure que d’autres d’avoir du plaisir ? Qu’est-ce que le consentement implique ? En quoi se connaitre soi-même peut décupler son plaisir ? Peut-on réimaginer nos relations ?

Publié dans la collection Radar, qui propose des essais accessibles aux adolescents et jeunes adultes, Parler sexe explore la sexualité sous un angle très humain, parlant de ce qu’on est, de ce qu’on connait sur soi et de ce qu’on fait avec diversité et nuances. Pour un lectorat intermédiaire… mais avisé !

L’avis de Sophie

Parler sexe. Le titre est accrocheur et pourrait même être qualifié de racoleur, si le contenu n’était pas si juste. Mais ici, c’est exactement ça : cet essai parle de sexe, oui, mais nous incite aussi à en parler davantage avec nos partenaires, à mieux se comprendre, s’explorer, se questionner. On parle de sexe, mais intelligemment, sans rester dans les formes attendues (et dont on a soupé, merci) et en s’appuyant sur les connaissances et le monde actuel. « Se libérer des normes pour inventer la sexualité qui nous convient », indique le sous-titre. Et c’est ça. Une plongée dans l’univers de la sexualité décomplexée, de façon très ouverte et respectueuse, afin que chacun puisse se questionner sur ses attentes et ses envies sans se restreindre avec « les normes » mises de l’avant, notamment dans la pornographie (parce qu’on ne se leurre pas ici, c’est un essai bien au fait de son temps !).

Côté écriture, c’est fluide et, surtout, adapté au public cible de la collection, de 15 à 25 ans. Il faut dire que l’autrice Maude Painchaud Major anime des ateliers et des conférences dans les écoles, en plus de créer du contenu de qualité sur Tiktok et on sent tout au long de l’essai qu’elle connait son sujet, mais aussi son public. Ainsi, elle peut diriger son information en fonction des questions potentielles et, surtout, ne nous donne jamais l’impression de nous prendre de haut. En fait, c’est plus comme si elle ouvrait une discussion avec son lectorat, ce qui facilite la lecture, même quand le sujet pique ! Bravo !  

Merci à Écosociété pour le service de presse !