En route vers Boston, la mère d’Anna veut absolument faire une pause en pleine campagne pour voir son ami Archibald, dont elle n’a pas eu de nouvelles depuis un moment. Seulement, voilà, la caravane du vieil homme semble abandonnée… du moins par les humains puisque les créatures à huit pattes y prolifèrent. Et si Anna et son frère ont plus tôt bien ri de leur beau-père et de sa frousse des insectes, il se pourrait bien qu’ils aient tous, bientôt, la peur de leur vie.
Paru dans la collection noire, ce nouvel opus de Jocelyn Boisvert rappelle Les Moustiques pour les scènes dégoutantes où les araignées prennent le dessus. Attention, si vous n’êtes pas à l’aise avec ces dernières, fuyez ! Le visuel pourrait bien vous faire perdre la tête…
Deux lunes, vraiment ? Peut-être parce que ce n’est pas « violent », mais le niveau de peur, et les scènes dégoutantes, elles, pullulent comme des bébés araignées sortis de la bouche de… j’arrête ici. Vous êtes arachnophobe ? Vous ne devriez même pas être sur cette page. Vous avez un peu peur des araignées ? Fuyez.
À la maison, c’est ma fille qui s’est emparée du roman pour le lire en premier et j’ai vraiment cru que les petits cris qu’elle poussait à chaque page étaient exagérés. Et puis j’ai commencé… et j’ai aussi crié.
Il faut dire que la courte échelle a fait un travail de fou avec le graphisme. Alors que l’histoire sombre dans le glauque, le sordide et le dégoutant, les (petites) araignées apparaissent autour du texte et se multiplient, mais ce ne sont pas les pires, sachez-le.
Bref, là où l’intrigue est efficace, brillamment débutée avec cette scène où le beau-père fait rire de lui à cause de sa peur des guêpes, puis menée de main de maitre, jouant avec l’horreur et l’action jusqu’à une finale qui laisse une porte ouverte, le visuel appuie, dérange, amplifie. Chapeau ! (Mais c’était siiii dur à lire !)
Sophielit est partenaire des Librairies indépendantes du Québec (LIQ). Cliquez ici pour plus d'informations sur ce partenariat.
Nouveau commentaire