Au cœur de l’empire d’Adarlan règnent le puissant Arobyn Hamel et son groupe d’assassins. Parmi eux, un membre se démarque et pas n’importe lequel. Il s’agit de Keleana Sardothien, une adolescente de 16 ans qui a tout appris de son maitre, et ce, depuis qu’il l’a accueillie lorsqu’elle était enfant. Entre une mission hors du commun et une rencontre où la trahison prend tout son sens et où la soif de justice est plus forte que tout, entre autres, Kaleana est confrontée à cinq événements exceptionnels qui la poussent à puiser en elle toutes les forces, bonnes ou mauvaises, pour arriver à ses fins.
La lame de l’assassineuse présente cinq nouvelles d’une centaine de pages chacune. Les descriptions sont efficaces et permettent d’imaginer facilement les lieux, ce qui contribue à la richesse du propos. Plusieurs meurtres sont commis, donc certains passages sont violents. Le livre s’adresse donc davantage aux jeunes adultes.
Pour une première incursion dans l’univers littéraire de Sarah J. Maas, j’ai été agréablement surprise. Surprise parce que le résumé me semblait bien anodin. Les cinq nouvelles se succèdent chronologiquement, ce qui fait en sorte que j’ai eu l’impression de lire un seul roman. D’ailleurs, il s’agit d’antépisodes (prequel), populaires depuis quelques années, surtout au cinéma. C’est somme toute un choix intéressant si on veut donner un souffle nouveau aux protagonistes. La personnalité de ces derniers, cependant, m’a laissée un peu sur ma faim. On tourne beaucoup autour de la loyauté, de l’esprit vengeur, de la rancune. Des personnages différents par leurs qualités, défauts, aspirations et comportements nourrissent l'histoire, le font évoluer, ce qui n’est pas le cas cette fois-ci. Il va sans dire que Keleana Sardothien représente la jeune fille forte, qui n’a peur de rien et qui fait tout ce qui est en son pouvoir pour obtenir ce qu’elle veut. Un peu de sensibilité l’aurait rendue plus humaine. La lame de l’assassineuse demeure un roman qui ralliera les amateurices de Sarah J. Maas.
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