Ils sont cinq à partir en camp scout malgré une certaine méfiance de leurs parents, restés traumatisés après des évènements mystérieux qui ont eu lieu au même endroit, vingt-cinq ans auparavant. Ils sont cinq à partir, mais les cinq qui reviendront ne seront pas les mêmes. Ou si, mais avec un petit quelque chose en plus qui est bien plus que l’habituel totem habituellement attendu. Peut-être n’auraient-ils pas dû suivre le chien à l’odeur pestilentielle à travers les bois…
Suspens fantastique aux accents d’horreur ancré dans la Belgique d’aujourd’hui, La malédiction s’adresse à un public intermédiaire.
La malédiction est vendu comme un suspense écrit par une autrice qui publie des thrillers, mais on est plus dans un livre fantastique auquel on a ajouté des touches d’horreur. En vérité, le principal questionnement est en lien avec ce qui arrive aux adolescents puisque chacun semble développer des pouvoirs.
Côté écriture, l’autrice conserve des réflexes propres à la littérature adulte, notamment avec de longues descriptions des lieux visités par les personnages. Cela permet de bien les visualiser, oui, mais ça alourdit certains passages. Par ailleurs, le nombre de personnages principaux complexifie l’ensemble. Au départ, on a un peu de difficulté à les différencier. Heureusement, au fur et à mesure du récit, on finit par bien les distinguer et on peut savourer les différentes dynamiques qui les animent.
Le petit plus ? Toute la partie « belge » ! Ainsi, Clarence Pitz ancre son récit en Belgique grâce à des références géographiques, des expressions et l’importance du scoutisme. Ça donne une couleur bien particulière à l’histoire et ça fait toute son originalité !
Nouveau commentaire