Ella ne sait pas comment surmonter la disparition d’Hayley. Il y a le grand trou que l’absence de sa meilleure et unique amie crée, oui, mais il y a aussi toute cette culpabilité qui la dévore puisque c’est elle qui conduisait. Le seul qui peut l’aider, la comprendre, c’est Sawyer, l’ex d’Hayley.
La situation était déjà compliquée, mais quand Ella trouve le journal intime d’Hayley et y découvre des choses que sa meilleure amie lui avait cachées, tout s’embrouille. Parce que ce qu’elle lit lui fait peur. Pour Hayley, d’abord. Mais aussi pour elle. Qui est en train de tomber dans le même piège…
Abordant les thèmes des relations toxiques et de la culpabilité dans un récit qui tourne au suspens, ce roman vise un public intermédiaire et avisé !
J’ai été eue ! Tellement eue ! J’avoue que le résumé me paraissait un peu trop « déjà-vu » avec ce deuil suivi d’une histoire d’amour « interdite-mais-trop-forte »… et puis voilà, pas du tout. Pas du tout parce que si la prémisse est bien celle-ci, on est rapidement ailleurs avec la découverture du journal, les liens avec la réalité, la question de la relation toxique, de l’héritage de la violence, des masques… le tout sans compter le danger qu’on sent de plus en plus présent et qui nous garde sur le bout de notre chaise. C’est hyper bien fait !
Est-ce super bien écrit ? Pas tant. Est-ce que tous les personnages sont nuancés ? Non. Mais pourtant… pourtant on sent qu’il y a eu du soin. Dans la construction de l’intrigue, dans le jeu des faux-semblants, dans les personnages secondaires et ce que chacun vient remuer, dans les émotions mises en scène. On y croit, on embarque et… on chavire.
Un merci tout spécial à ma fille qui a craqué pour la couverture. Sans elle, je ne pense pas que je m’y serais lancée… et ça aurait été dommage !
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