Ce n’est pas ce qui devait arriver. Paul devait juste rejoindre Lia au skateparc et passer du temps avec elle. Mais voilà, à cause d’une vidéo stupide, sa mère l’oblige à garder son frère. Et au skateparc, il y a Théo, que Lia regarde avec trop d’intérêt. Alors Paul change le plan et propose une baignade pour satisfaire son frère et s’éloigner de Théo. Mais rien ne se déroule comme prévu…
Très court roman d’action qui parle d’adolescence, d’attirance et de jalousie, L’appel du vide peut rejoindre tous.tes les lecteur.rices.
J’aime beaucoup la collection Flash fiction parce que ces titres sont vraiment pensés pour rejoindre un public plus âgé à la recherche d’oeuvres courtes et accessibles. Je suis seulement parfois un peu dérangée par les couvertures qui ont tendance à être très intenses et souvent trop pour le bien de l’histoire (comme celle du Dernier Noël avant la fin du monde, qui donne l’impression que ce sera très violent alors que c’est de la SF limite humoristique). Celle de L’appel du vide est toutefois parfaite. Parce qu’il y aura bien saut… et beaucoup d’action par la suite.
En fait, je trouve que tout est vraiment bien dans ce court récit : Marin Ledun met en place le contexte psychologique, les raisons pour lesquelles tout le monde est tendu, celles qui font qu’on se retrouve là, sur cette falaise… puis il livre la marchandise.
Je n’en dirais pas plus, mais c’est un roman efficace, sachez-le ! Moins intense que Témoins à abattre (mon préféré de la collection), mais rythmé, bien dosé et rempli d’action dans sa deuxième partie. À découvrir !
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